C'est la faute à tout le monde et il ne faut pas avoir honte de dénoncer les comportements nuisibles qu'apporte les soi-disant «Mouhalliline» ainsi que ces spécialistes de la balle ronde qui s'en donnent à c?ur joie, en tirant à boulets rouges sur tel ou tel joueur binational qu'on accuse gratuitement...Ils ont donné le meilleur d'eux mêmes depuis la période post-indépendance avec la ferme conviction que le joueur algérien né outre-mer est un battant, un gagneur qui n'accepte pas la défaite et qui ne trompe pas notamment lorsqu'il représente les couleurs nationales à l'étranger. Ils se sentent plus algérien qu'un algérien du pays. Il n'y a pas le moindre soupçon sur la sincérité et l'honnêteté de l'ensemble des joueurs binationaux et cela ne date pas d'aujourd'hui. Les Sendjak, Haraoui, Natouri, Lekkak, Harkouk, Djadaoui, Mansouri, Medjadi, Kourichi, Benmabrouk, les Dahleb, Tlemçani et Bourebou, et ils sont très nombreux, sont des cas concrets. La patrie est sacrée, ils répondent à chacune des convocations qui leur sont envoyées : une preuve de nationalisme. Alors ce n'est pas à cet ancien international et joueur du championnat local, de venir donner des leçons de nationalisme au public algérien, qui est un fin connaisseur du ballon rond. Sommes-nous mauvais à ce point pour venir tirer à boulets rouges sur les joueurs binationaux sur des plateaux de chaînes de télévision ' Personne n'a le droit de citer par son nom, un footballeur algérien, en préférant «Kaci alla Moussa» (comme on le dit dans le jargon dialectal propre de chez nous). Les critiques faites par les médias, pas tous heureusement, ainsi que celles des consultants qui sont toujours les mêmes sur les différents plateaux de chaînes de télévision, ne sont pas mesurées. Comme quoi, on n'est pas vraiment critiqués chez soi, et quelles critiques, du n'importe quoi, au lieu de faire des commentaires sur l'aspect technique d'une rencontre de football, on s'attaque à porter des critiques sur les footballeurs algériens binationaux, sans avoir froid aux yeux en les touchant dans leur amour propre et leur dignité. Certains soi-disant connaisseurs du football entre «guillemets», pointent du doigt les Taider, Mbolhi, Bentaleb, Ouanés, Benzia, Medjani et autres avançant que l'Algérie dispose de talentueux footballeurs dans le championnat local. Il suffit de leur faire appel... Personne n'est contre, mais que les choses soient claires et nettes, il faut oser le dire, nous ne possédons pas de joueurs talentueux actuellement : laissons Boualem Charef préparer l'avenir dans quelques années. Cependant une rumeur récoltée par ci par là qui s'avère fondée ou infondée avance que les Mbolhi, Feghouli ne rentrent pas dans les plans du staff technique actuel pour la simple raison qu'il ont osé dire que l'équipe nationale version Coupe du monde 2014 est la meilleure génération. Et pour revenir à l'essentiel, rendons hommage à la formation de la Liberté, cette formation footballistique qui a beaucoup donné à l'Algérie. Sans elle, il n'y aurait jamais eu cette génération de 1982 ou de 1990 (détentrice de la Coupe d'Afrique). Les Algériens ne comprennent pas cette poignée de footballeurs, toujours les mêmes qui s'accaparent les plateaux de télévision et qui se considèrent comme des messies et des donneurs de leçons ! La question qui se pose est de savoir ce que deviennent les Bourebou, Korichi, Mansouri, Benmabrouk, Dahleb, Bensaoula, Drid, Cerbah, Larbés, Guendouz, Medjadi, Mahiouz, Djadaoui, Amara, Maroc et autres. Pourquoi on ne les invite pas pour nous donner leur avis... Malheureusement, ce sont toujours les mêmes, c'est inadmissible !
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Posté Le : 10/04/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kouider Djouab
Source : www.lnr-dz.com