Le wali de Jijel a effectué récemment une sortie de travail à la commune
de Taher au cours de laquelle il a tenu une rencontre avec les citoyens et la
société civile. En effet, lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre
d'une série de visites sur le terrain pour s'imprégner de la réalité du terrain
et essayer de prendre en charge les problèmes ayant trait au vécu quotidien des
populations, les citoyens de ladite commune qui vient en troisième place après
la commune chef-lieu, El-Milia, en matière de population ont exposé un certain
nombre de problèmes, dont entre autres la prolifération des constructions
illicites, la dégradation du réseau routier et du cadre de vie dans plusieurs
quartiers de cette ville, le retard dans la réalisation du siège de daïra et
l'arrêt des travaux relatifs à la réalisation du siège de la mairie ainsi que
l'incohérence de l'assemblée populaire communale.
Les intervenants ont par ailleurs soulevé la question de la santé qui
demeure l'une des préoccupations majeures d'un grand nombre de citoyens car les
infrastructures sanitaires existantes notamment l'actuel établissement public
hospitalier Saïd Medjdoub ont dû mal à assurer une couverture sanitaire décente
aux malades. Construit au milieu des années 80 en préfabriqué, cet «hôpital» où
l'eau courante est une denrée rare est constamment en chantier, ce qui
constitue un casse-tête pour les malades hospitalisés. Il souffre également
d'un manque flagrant de médecins spécialistes. Un déficit qui entrave le bon
fonctionnement de cet établissement hospitalier dont l'état actuel résume à lui
seul le constat critique de notre système de santé.
Tirant profit de la présence du wali, un représentant du comité de
quartier de Lekhberchia a soulevé le problème de la décharge incontrôlée qui
constitue un danger pour la santé des habitants de Lekhberchia et Akelal car
elle se trouve à proximité d'un château d'eau. Les intervenants ont aussi
abordé la prolifération de certains fléaux sociaux. A ce sujet, lors notre
récent passage dans «la ville» de Taher à la tombée de la nuit, nous avons été
désagréablement surpris par une poignée de jeunes suspects exposant à même le
sol à la sortie est de ladite ville, à quelques encablures de l'auberge, dans
des paniers une marchandise un peu particulière. Il s'agit de cannettes de
bière et de boissons alcoolisées qui se vendent au su de tout le monde aux
portes de certains domiciles. Un acte qui doit interpeller les services
concernés qui doivent réagir pour remettre de l'ordre dans cette «ville» et
lutter contre ce genre de mahechachat à ciel ouvert.
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Posté Le : 15/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : B M C
Source : www.lequotidien-oran.com