En dépit de
l'ouverture de secteur de la Télécommunication, prônée par les pouvoirs
publics, pour assurer un meilleur service et répondre aux attentes des clients,
force est de constater que certains responsables demeurent otages de certaines
pratiques de «Beyleck» qui ont porté atteinte à
l'image de marque de l'Etat.
En effet, des
abonnés dépendant du service commercial d'Algérie
Télécom de Taher avec lesquels nous nous sommes entretenus, ont déploré les agissements des gestionnaires de cette
antenne qui ont du mal à prendre en charge les doléances des abonnés de la
téléphonie fixe, dans certaines communes et localités limitrophes à Taher. Nos interlocuteurs, révoltés, dont certains
attendent la mise en service de leur ligne, depuis plus de deux mois, interpellent
le directeur de wilaya d'Algérie Télécom pour mettre un terme à ces agissements
qui les pénalisent lourdement notamment ceux désirant faire un raccordement au
réseau Internet. Plus loin, l'un des abonnés protestataires n'a pas manqué de
fustiger la manière avec laquelle le responsable de cette antenne, reçoit les
clients de ladite entreprise, ce qui semble qu'il a du mal à suivre la
dynamique que connaît le secteur de la Télécommunication,
ces dernières années et les directives ou orientations de la tutelle, relatives
au travail de marketing pour promouvoir l'image de marque de l'entreprise. Par
ailleurs des abonnés au téléphone fixe du quartier colonel Amirouche,
relevant de la commune de Chekfa, nous ont déclaré
qu'ils envisagent de résilier leur contrat étant donné qu'ils n'ont pas pu
avoir un raccordement au réseau Internet malgré leurs nombreuses démarches
auprès du service commercial d'Algérie Télécom de Taher
dont les gestionnaires ne cessent de leur marteler «c'est saturé vous devez
attendre !» Il convient de signaler que certains équipements publics, dans
ladite commune, demeurent dépourvus de ligne de téléphone fixe à l'image du
lycée Boukerit Ahcen, depuis
sa mise en service en 2000 alors que cet établissement scolaire compte pas
moins de 700 élèves dont plus de 200 en internat, avec tous les risques
encourus notamment la nuit, dans une région relativement isolée. L'un des
abonnés a en outre, cité le cas de l'opération relative aux inscriptions au bac
pour les élèves de cet établissement qui faute du réseau dans leur lycée
étaient contraints de s'inscrire à un KMS avec les conséquences d'éventuelles
erreurs sur l'avenir des ces élèves. Face à un calvaire qui perdure depuis
longtemps, un appel est lancé à qui de droit pour répondre à ces attentes.
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Posté Le : 17/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Bouhali M C
Source : www.lequotidien-oran.com