Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la femme, l'association de la maison de jeunes Bounab Rachid de Jijel en coordination avec l'association culturelle Abdelbaki Salah, sous le patronage du comité des fêtes de la ville de Jijel, a organisé hier samedi, sous le thème «El Haïk authenticité et élégance», une journée sur cet habit traditionnel local de la femme jijelienne, à la salle Hamlile ex-Soummam, en présence des élus locaux.
Le programme de cette journée a comporté une exposition de l'habit traditionnnel local et une autre de tableaux artistiques, faits au crayon, de la jeune artiste Benamiour Mouna au hall de ladite salle qui a eu du mal à contenir la foule nombreuse venue pour assister à cette célébration.
Il était question aussi d'honorer un groupe de femmes qui ont laissé leur empreinte dans la vie de la cité et celles qui portent toujours El Haïk, symbole d'une femme attachée à l'authenticité en cette conjoncture où la socièté est en pleine mutation socioculturelle.
Par ailleurs, les femmes présentes ont par ailleurs «savouré» un récital musical interprété par la troupe Angham Kortoba de l'association culturelle Abdelbaki Salah.
A vrai dire, cette célébration féminine était une première dans la ville de Jijel. C'est une grande réussite pour les organisateurs et un espace intime pour ces femmes en quête d'une place de choix au sein d'une société qui a du mal à se débarrasser de certains réflexes machistes.
Interrogée par nos soins, la jeune initiatrice de cette manifestation culturelle, Hanane Khleifi, étudiante au sein du département de langue française à l'université de Jijel nous a affirmé que l'idée a germé via face book avec le groupe «le parlé jijelien» dont l'objectif est la préservation du patrimoine linguistique local.
«Je me suis posée la question pourquoi pas une manifestation culturelle sur le port du haïk? J'ai reçu un bon écho. Ensuite j'ai pris attache avec l'association de la maison de jeunes Bounab Rachid qui fait partie de mon groupe sur le réseau facebook, pour la concrétisation de mon projet qui enfin a vu le jour avec le concours de tous, l'APC, l'association Abdelbaki Salah, les femmes présentes», a tenu à préciser notre interlocutrice qui travaille sur la préservation du patrimoine linguistique local .
B. M.-C.
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Posté Le : 12/03/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: bordj.info ; texte: B. M. C.
Source : LeSoirdAlgerie.com du lundi 11 mars 2013