Jijel Des renforts pour les hôpitaux

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière,Amar Tou, a effectué, jeudi dernier, une visite de travail dans la wilaya de Jijel où il a inspecté des infrastructuresrelevant de son secteur.Tirant profit de son passage dans cette wilaya qui accuse un certaindéficit en établissements hospitaliers spécialisés et en médecins spécialistes,le premier responsable dudit secteur a annoncé de nouvelles acquisitions enéquipements médicaux et le récent recrutement de médecins spécialistes pourparer au défit existant dans les secteurs sanitaires de Jijel, El-Milia et deTaher. Le ministre n'a pas manqué de déplorer l'état des lieux qu'il a jugécritique, à l'hôpital d'El-Milia objet de sa visite, mercredi dernier.S'agissant des nouveaux acquis, et pour mettre fin à l'interminable problèmequi se pose avec acuité au service de la maternité à savoir l'indisponibilitéde gynécologues, les trois secteurs vont en bénéficier de trois. En matièred'infrastructures, le secteur de la santé vient de d'acquérir un établissementhospitalier spécialisé pour la rééducation fonctionnelle d'une capacité de 45lits dans la commune de Texenna. Il y a lieu de signaler que la bâtisse enquestion abritant cette nouvelle infrastructures était un hôtel qui a faitl'objet des travaux d'aménagement dont le coût s'est élevé à 46 millions dedinars. Par ailleurs l'hôte de Jijel n'a pas manqué de constater certainesanomalies dans certains travaux et a mis l'accent sur mise en service imminentede cet établissement pour le mois d'août prochain.A l'hôpital de Taher construit en préfabriqués au milieu des années 80-et où la réalisation d'un nouvel hôpital semble être une revendication despraticiens et de certains élus-, en visitant certains services, le ministre dela Santé, de la population et da la réforme hospitalière a jugé que lasituation est nettement meilleure que celle de l'hôpital d'El-Milia. Sur leslieux, Amar Tou a démenti certaines rumeurs qui faisaient état de l'existenced'amiante dans cette structure, affirmant que ses services ont réalisé uneexpertise qui confirme ses propos. Il a jugé que le taux d'occupation deshôpitaux qui est de 51% demeure faible et que l'urgence demeure dansl'acquisition de nouveaux équipements et le recrutement des médecinsspécialistes et généralistes ainsi que des paramédicaux pour assurer unemeilleure couverture sanitaire. Le premier responsable dudit secteur a visitéun projet de réalisation d'une polyclinique et de quatre logements d'astreintedont le coût est de 8 milliards de centimes et qui seront implantés au lieu-dit«40 hectares» sur les hauteurs de Jijel. Lors de la séance de travail, tenue ausiège de l'APW, avec le directeur de la Santé et de la Population de la wilaya,le DSPRH et les directeurs de trois secteurs sanitaires de Jijel, El-Milia etTaher, il était question de passer en revue les besoins en équipements médicauxet en personnels médical et paramédical et de parler des disponibilités et desefforts des pouvoirs publics pour la prise en charge des doléances des professionnelsde la santé qui ne cessent de réclamer un cadre de travail adéquat et desmoyens matériels pour qu'ils puissent s'acquitter de leur mission, en cetteconjoncture où l'acte médical à vocation humaine semble perdre ses titres denoblesse face aux tentations de certains praticiens. Il convient de signalerque les trois secteurs sanitaires de la wilaya viennent de bénéficier des lotsconséquents de matériel médical et du recrutement de nouveaux praticiens toutesspécialités confondues. Amar Tou a affirmé que l'Etat a les moyens de sa politique en matière desanté pour assurer une meilleure couverture sanitaire. A cet effet, il aannoncé que son département dispose de 2.300 postes budgétaires pour lerecrutement en médecins généralistes et 600 postes pour les paramédicaux alorsque nous n'avons que 2.075 élèves qui sont actuellement en formation.Il ajoutera qu'il y a un déficit énorme en infirmiers tout en indiquantla nouvelle réorganisation des structures de santé. Les salles de soins aurontdes médecins généralistes et des paramédicaux pour résoudre le problème de lafaible couverture sanitaire dans les localités et hameaux éloignés.