L’affaire des blocs fissurés à la cité Tabriht, à El-Milia, a connu son dénouement. Du moins pour une vingtaine de familles qui ont été relogées dans une opération décidée par les autorités de wilaya. Faute de disponibilité de logements à El-Milia, les familles concernées ont été déplacées, à leur grand soulagement, à Harraten, dans la banlieue est de la ville de Jijel.
Vivant dans une angoisse permanente depuis que les blocs qu’ils habitent se sont fissurés, ces familles vont retrouver la quiétude et la tranquillité qui leur ont longtemps manqué. Cependant, cette opération n’a pas fait que des heureux, puisque de nombreuses autres familles vivant dans la même angoisse et la peur de voir leurs blocs s’effondrer ont manifesté leur désir d’être, à leur tour, relogées.
Face à cette exigence, les autorités de wilaya veulent temporiser, en attendant la conclusion des études techniques qui sont en cours pour décider de leur relogement ou non.
“Les pouvoirs publics sont conscients du problème, ils font tout pour aider ces familles”, a déclaré Azzedine Boutara, secrétaire général de la wilaya, venu superviser cette opération.
Ce relogement porte à 160 les familles qui ont été déplacées de cette cité qui menace ruine. Plusieurs autres blocs, notamment les 38, 39, 40 et 41, sont très touchés par les fissures qui les exposent à un risque réel d’effondrement. Il y a quelques années, les études lancées ont conclu à l’instabilité du sol sur lequel est bâtie cette cité.
Des travaux de confortement ont été engagés sans pour autant pouvoir mettre un terme au mouvement du sol. C’est ce qui a motivé l’évacuation des blocs fissurés. En attendant qu’une solution définitive soit trouvée à ce problème qui a fait perdre au parc logements au niveau local un grand nombre d’appartements, c’est désormais la peur qui meuble le quotidien des résidents des blocs qui n’ont pas été évacués.
Amor Zouikri
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Posté Le : 11/12/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Amor Zouikri
Source : liberte-algerie.com du mercredi 11 décembre 2019