Algérie


Jijel

La dégradation concerne principalement les logements bâtis et remis à leurs occupants dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire ou pour résoudre la crise du logement.Dans la wilaya de Jijel, le patrimoine bâti, ou du moins celui qui a été construit durant les dernières années, est dans un état qui nécessite une réhabilitation pour éviter qu'il subisse davantage de dégâts. La plupart des logements ont des problèmes d'étanchéité et d'infiltration des eaux de pluie, en plus des fissures qui apparaissent sur les blocs.Par requêtes interposées, de nombreux occupants s'adressent souvent aux services concernés, mais peine perdue, puisqu'on préfère s'occuper de certains blocs, plutôt que d'autres. «La réhabilitation concerne les blocs, dont les occupants s'acquittent régulièrement de leurs frais de loyers», murmure-t-on.Pourtant, ces blocs dont on refuse l'entretien appartiennent à l'organisme qui les a mis en location. Faute d'entretien, leurs caves sont souvent inondées par les eaux usées qui remontent jusqu'à la surface des appartements du rez-de-chaussée. Leurs occupants sont confrontés à des situations qui frisent l'intolérable. «Ailleurs, où l'on prend au sérieux ce problème, la réhabilitation des blocs, notamment par le biais de la remise à neuf de l'étanchéité et le nettoyage des caves polluées, est une opération qui vise à améliorer les conditions de vie de leurs occupants en même temps qu'elle vise à conserver l'intégrité des logements», soutient-t-on.Pendant ce temps, on soulève avec pertinence de grandes difficultés dans le recouvrement des loyers impayés, qui se chiffre à plusieurs milliards de centimes. L'incivisme des locataires, mis en cause dans l'installation des citernes d'eau sur les terrasses, est également avancé pour justifier l'état de dégradation des terrasses. Cette affaire de logements dégradés s'est, par ailleurs, invitée lors de la visite récente du wali, dans les communes d'El Milia et de Ghebala.Appelé à donner son avis sur ce problème, le directeur de l'OPGI s'est contenté de répondre que ce sont les paraboles et autres agressions qui causent la dégradation des terrasses. A la cité Tarzous, à El Milia, où des logements flambants neufs ont été inaugurés il y a quelques mois, des citoyens se sont plaints au wali du problème d'infiltration d'eau dans un bloc. «Nous n'avons plus à qui s'adresser pour exposer notre situation», s'est exprimé un autre citoyen. Faute d'une solution à ce problème, de nombreux appartements situés notamment au niveau des derniers étages, sont quasiment inhabitables particulièrement lors de la période hivernale.




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