JIJEL

Relégué au dernier rang des activités culturelles depuis des années, le septième art est revenu sur la scène à Jijel par le biais d'une exposition sur le thème de «la guerre de libération nationale et la photo cinématographique».Organisée durant trois jours par la direction de la culture, cette exposition, inaugurée, dimanche, a été consacrée aux films retraçant cette étape de l'histoire de l'Algérie.La première journée a été entamée par une exposition d'affiches cinématographiques sur l'esplanade de la cité administrative retraçant le parcours de meilleures productions sur le thème de la guerre de libration nationale. Il faut dire que la mémoire du grand cinéaste René Vautier, décédé le 4 janvier dernier, à l'âge de 92 ans, a longtemps plané sur les débats et les communications présentées.L'insigne honneur de l'inauguration de cette exposition est d'ailleurs revenu à l'un de ses films «L'Algérie en flammes», projeté devant une assistance clairsemée. Tout juste après, Nabil Hadji est intervenu pour présenter un thème qu'il a intitulé «la problématique du cinéma et la révolution», avant que son collègue Mourad Ouznadji n'intervienne pour aborder le sujet de «la guerre de libération et la photo cinématographique». Le réalisateur Lahcenne Osmani, qui se dit s'inspirer du parcours de René Vautier dans ses ?uvres, a présenté une communication ayant pour thème «l'expérience de la réalisation de films de la révolution».La première journée de cette exposition s'est poursuivie par la projection au musée Kotama, du film Mustapha Ben Boulaïd. D'autres films historiques ont été prévus pour être projetés au niveau des résidences universitaires.