Algérie


Jijel
Colère à l'universitéLa mort, samedi dernier, dans des circonstances tragiques, d'une étudiante à la cité universitaire Boussaa Abderrahmane, à Jijel, a plongé la communauté estudiantine dans une grande colère. Le deuil de trois jours, qui a remis à plus tard le déroulement des cours et des examens, décrété par l'administration du campus universitaire Mohammed-Seddik Benyahia, n'a pas apaisé la colère des étudiants. Les portes d'accès au campus et à la cité universitaire sont restées fermées pour le deuxième jour consécutif. Une banderole sur laquelle est écrit : «Pour une vie meilleure», a été suspendue au portail d'entrée ou se tient un rassemblement des étudiants, notamment des filles. «Notre collègue a été victime de négligence», martèlent des étudiantes.Selon elles, la victime a trouvé la mort lorsqu'elle est allée chauffer de l'eau pour se laver. Selon des informations concordantes, la jeune étudiante, inscrite en 2ème année biologie, qui a été inhumée ce dimanche dans son village natale de Beni Belaïd, aurait été victime d'une électrocution. Pour en savoir plus sur ce qui s'est passé, nous avons tenté de joindre le rectorat de l'université et la direction des ?uvres universitaires, mais sans résultat. Des agents postés à la porte d'entrée de l'université nous ont fait savoir que les étudiants ont interdit tout accès au campus universitaire. Kaous : des travaux qui n'en finissent pasLe lotissement Chouhada de la commune de Kaous, au sud de Jijel, est de bout en bout englouti dans un bourbier infranchissable. L'hiver et ses fortes précipitations de pluie a davantage rendu inaccessible ce lotissement, qui, depuis quelques temps a bénéfice d'un projet d'amélioration urbaine. En visite d'inspection des travaux, la semaine dernière, le wali a été témoin de cette situation. Il a été d'ailleurs interpellé par des citoyens, pour que soit mis un terme à cet état de précarité. Dans ce lotissement, tout est pourtant suspendu au projet en cours de réalisation pour tenter de mettre un terme à la misère qu'endurent, depuis les années 1980, les habitants. «Nous vivons la même situation depuis 1984, regardez, on ne peut même pas accéder à nos habitations», s'indignent ces derniers. Le site est un ensemble d'habitations, dont certaines sont encore en phase de construction. En attendant que les travaux prennent fin d'ici 5 mois, selon les délais notés sur la fiche technique du projet, force est de constater que la précarité des lieux n'a d'égal que le cri de détresse des citoyens, qui disent en avoir marre de cette situation. Les routes sont impraticables, pendant que le gaz de ville est toujours revendiqué par les habitants. Le projet d'amélioration urbaine en cours d'exécution couvre un site d'une superficie de 15 ha où résident un peu moins de 2000 habitants répartis sur 206 logements individuels et 50 autres collectifs. Une deuxième tranche du projet est prévue pour être lancée d'ici quelque temps pour achever la réhabilitation de ce lotissement, selon les assurances du wali.




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