Algérie

JIJEL
Cette situation, qui ne cesse d'intriguer les habitants de Jijel, pousse certains consommateurs à se diriger vers les huileries de Béjaïa ou même celles de Tizi Ouzou afin d'acheter une huile meilleure à un prix plutôt abordable.Comparativement à l'année dernière où elle était en hausse, la production d'huile d'olive a connu cette année une baisse considérable estimée à environ quatre millions de litres. Selon des oléiculteurs, une grande partie de la production d'olives a été affectée par la tuberculose et le retard de la pluie qui ont diminué la production, augmentant ainsi la demande et le prix. Un autre "phénomène" qui influe également sur la production d'huile, est celui de l'arrivée des étourneaux. En effet, même si ces oiseaux migrateurs offrent pour certains un spectacle rarissime avec des figures insolites, ils représentent pour les oléiculteurs une véritable menace pour la production d'huile d'olive.Ce produit tant apprécié dans la région connaît chaque année une augmentation considérable du prix.Cette année par exemple, le prix du litre d'huile de qualité moyenne a atteint 650 DA. Le prix de l'huile locale, quant à lui, coûte entre 800 et 1000 DA.En nous rendant dans une huilerie dans la région de Tahr-Oussaf à Taher, le propriétaire nous a fait savoir que la meilleure huile à Jijel est celle de Texana et ses alentours, malheureusement celle-ci demeure introuvable vu que les oléiculteurs insistent toujours pour faire payer leur huile avec de l'argent liquide."Certains qui ne font pas confiance aux propriétaires des huileries, passent des journées entières à surveiller minutieusement leurs sacs d'olives afin de ne rien laisser au hasard", ajoute cet artisan saisonnier.Les propriétaires des quelque 150 huileries de la wilaya de Jijel indiquent qu'ils achètent des olives de Annaba, Skikda, Guelma, Mascara et Chlef afin de pouvoir exercer leur métier durant la courte période de la campagne oléicole qui dure au maximum deux mois. Certains propriétaires d'huileries ne révèlent jamais la provenance de leurs olives pour ne pas perdre leurs clients. D'autres n'hésitent pas à dire que c'est de l'huile locale même si tous les consommateurs sont au courant de sa rareté.Cette situation, qui ne cesse d'intriguer les habitants de Jijel, pousse certains consommateurs à se diriger vers les huileries de Béjaïa ou même celles de Tizi Ouzou afin d'acheter une huile meilleure à un prix plutôt abordable.M SNomAdresse email


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