Le rideau est tombé ce vendredi sur la 12ème édition des Jeux sportifs
arabes qu'aura abrités la capitale qatarie Doha durant quinze jours avec le
déroulement de la finale en football entre le Bahreïn et la Jordanie au stade du club
d'Al Sadd. Donc hier, sitôt terminée la cérémonie de
clôture avec ce passage de témoin au Liban qui aura l'insigne honneur
d'organiser la prochaine édition, place au bilan pour les vingt et un pays
participants, un bilan positif pour certains, moyen ou négatif pour les autres.
Une chose est sûre, ces jeux de Doha ont consacré sans conteste le sport
égyptien dans les vingt-neuf disciplines avec un total de 231 médailles dont 88
en or devant la Tunisie
avec 136 médailles dont 53 or avec toutefois pour ce pays une palme spéciale
pour le nageur Oussama Mellouli,
le podium étant complété par le Maroc. Quant à l'Algérie, elle a pu sauver de
justesse sa 5e position hier face au concurrent direct pour cette place, l'Arabie
Saoudite et ce, grâce à la médaille d'or, la 16e dans ces jeux en cyclisme par
équipes. Quel jugement porter à notre participation ? Le moins que l'on puisse
dire est qu'elle n'a pas répondu à l'attente pour ne pas dire négatif en
prenant en considération sa régression au classement par rapport à la
précédente édition où on avait terminé à la 3e place derrière l'Egypte et la Tunisie outre les
prévisions avancées à la veille de ce grand rendez-vous arabe. Ce grand rendez-vous
arabe fut une réussite à tous les niveaux avec une organisation sans faille où
des moyens colossaux ont été mis en Å“uvre par les organisateurs avec toutefois
deux seuls points noirs en l'absence d'un engouement populaire ainsi que les 14
cas de dopage détectés par la commission compétente dans les compétitions de
bodybuilding et en haltérophilie et qui aura fait couler beaucoup d'encre à
Doha et soulever la polémique. Concernant l'Algérie, grand nombre
d'observateurs se sont étonnés quant à la régression de notre sport en général,
même si du côté de nos responsables, on se défend mordicus avec cette thèse du
rajeunissement en faisant de cette étape une projection vers l'avenir. Même si
dans un sens on adhère à cette politique, il n'en demeure pas moins que le
salut pour notre sport passe par la formation et la réactivation des pôles de
développement tout en comptant sur un encadrement de qualité.
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Posté Le : 24/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M A
Source : www.lequotidien-oran.com