Cet objectif ne peut être que cher dès l'instant qu'il nécessite une attention particulière et une grande considération.A 16 mois de la prochaine grande manifestation de la planète prévue à Tokyo, rien ne semble se dessiner sur le plan de la préparation. Dans le sport de haut niveau, l'objectif serait synonyme de résultats, lesquels, se traduisent en podium, ce qui signifierait l'obtention d'une médaille, une manière de récompenser un travail de longue haleine. Cet objectif ne peut être que cher dès l'instant qu'il nécessite une attention particulière et une grande considération. Combien dans ce cas là, coûterait cette médaille en prévision notamment des Jeux olympiques ' C'est du moins la question qui généralement revient le plus souvent. Elle taraude l'esprit, elle est aussi, posée par des chercheurs en termes de méthodologie de l'entraînement, lorsque le plus souvent leurs recherches valent plus que l'objectif recherché.
Combien vaudrait donc, une préparation pour un cycle olympique ' Chacun va dans sa propre direction, il serait aussi, préférable de connaître le budget destiné au sport et à l'athlète, lequel, serait largement insuffisant en rapport avec les autres secteurs. Il est intéressant de s'interroger aussi sur les principaux éléments qui permettent aux diverses nations de faire monter des athlètes sur le podium. Or, des économistes se sont justement penchés sérieusement sur la question, en analysant les résultats des cinq derniers Jeux olympiques d'été tenus entre 1992 et 2012. Selon eux, une dizaine d'années pour former un athlète de haut niveau. Un sportif de niveau mondial (femme ou homme) qui s'entraînent pour une carrière dans un sport d'élite, coûtera une petite fortune à ses parents, une grande à l'Etat et si ces derniers l'encouragent dans sa vocation, il pourra atteindre ses objectifs?
Ce n'est, en revanche, pas toujours le cas. L'administration algérienne du sport en sait quelque chose, puisque c'est elle qui décide de la somme qu'il faut pour aider l'athlète à se conformer au rythme mondial. Hormis les sponsors, une médaille olympique coûterait jusqu'à 40 000 à 50 000 dollars par an parfois plus, cela dépendra du nombre de compétitions de préparation, du lieu où réside l'athlète par rapport à celui de l'entraînement. Bon nombre assume les coûts de l'équipement et des cours, des cotisations à des organismes sportifs, des déplacements pour les championnats et les regroupements en altitude qui, parfois, coûtent beaucoup d'argent.
«Plus l'on se rapproche de l'objectif, la facture gonfle»
D'autres chercheurs algériens en termes de performance et de médical, estiment aussi, «qu'il faut une douzaine d'années, ce qui équivaudrait à trois cycles olympiques en moyenne, pour former un athlète de niveau mondial et plus l'on se rapproche des Jeux, la facture gonfle. En vérité on parle d'au moins 40 000 ou 50 000 dollars par année en moyenne, en dehors des études, des chiffres conservateurs revus à la hausse, puisque des aléas provoquent parfois la nécessité sur plus d'argent». La logique fait que les athlètes d'excellence qui aspirent aller aux Jeux olympiques sont sélectionnés par leurs fédérations nationales, ils entrent dans une nouvelle étape économique financièrement soutenue par l'Etat. Ils peuvent également obtenir des bourses, des commandites privées, leurs parents n'ont plus besoin de délier les cordons de la bourse.
Beaucoup d'athlètes algériens ont coûté plus, d'autres moins, selon les objectifs et de la dimension de leur compétition finale. Certaines sont plus dispendieuses que d'autres, à cause des équipements à déplacer et à entretenir. Les sports équestres, le cyclisme la voile, l'aviron et les sports mécaniques, qui peuvent avoir des coûts de préparation plus importants, sont séparés des autres, surtout lorsque le lieu d'entraînement n'est pas propice. En revanche, ce sont parfois les parents de jeunes sportifs qui doivent prendre en charge des opérations comme celles liées aux physiothérapeutes, massothérapeutes, nutritionnistes, psychologues. Les sports d'équipes nécessitant peu ou pas d'équipement, à l'image du (handball, volleyball, basket-ball, boxe, athlétisme, natation?), lesquels, sont les plus abordables, sauf que leur nombre est plus important. A 16 mois des prochains Jeux olympiques de Tokyo, on est presque dedans, les dés semblent jetés et la préparation est entré dans une autre phase, puisque janvier prochain sera la dernière ligne droite. Les sportifs qualifiés pour les JO de 2020 entameront donc, la phase finale de leur plan de charge.
En revanche, l'application et le respect de la planification en Algérie, n'ont jamais été respectés et ce n'est guère en ces temps de vaches maigres qu'ils seront pris en compte. Une médaille en vue des JO coûte en effet des sommes souvent astronomiques, loin d'être le cas chez nous où l'on parle plutôt de préparation spontanée et occasionnelle pour accompagner l'athlète. Ce dernier en effet, est pris en charge dès lors qu'il perçoit son dû puis, il est mis devant le fait accompli. En somme, et avec cette stratégie rocambolesque, il serait hasardeux de pronostiquer un quelconque résultat, sauf surprise !
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 17/03/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Chébaraka
Source : www.letempsdz.com