Jeux africains de la jeunesse La préparation au point mort

A huit mois des Jeux africains de la jeunesse (JAJ), rien n'indique que l'Algérie va organiser la 3e édition en juillet prochain à Alger.En clair, rien n'a filtré autour de cette manifestation africaine. En effet, à ce jour, aucune réunion du comité d'organisation que préside le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, n'a été organisée. A ce stade, même la préparation des jeunes sportifs pour représenter l'Algérie est au point mort. Lors de notre récente visite au siège du comité d'organisation, situé à Ben Aknoun, aucune activité n'était visible sur les lieux. Seul l'agent de sécurité était présent. Pourtant, cette magnifique bâtisse du Cojaj a été inaugurée en grande pompe en 2016 en présence du ministre, du président du COA, du wali d'Alger et de plusieurs personnalités sportives africaines et nationales.
De par leur importance, à la veille des Jeux olympiques de la jeunesse prévus à Buenos Aires (Argentine) en octobre 2018, le Comité international olympique (CIO) avait décidé que les Jeux d'Alger seraient qualificatifs pour ce rendez-vous olympique international. Malheureusement, en raison de l'immense retard relatif à la préparation et des différentes réunions avec les instances sportives internationales, nous avons appris que de nombreuses fédérations internationales ont décidé de prévoir les épreuves qualificatives pour les JOJ dans d'autres pays.
A titre d'exemple, les épreuves de la lutte ne seront pas qualificatives pour les Jeux olympiques de la jeunesse lors des JAJ d'Alger. Si cette information se révélait vraie, ce serait un coup dur pour les lutteurs algériens qui aspirent à décrocher une qualification.