Algérie

Jeunesse: l'ANP donne l'exemple


Comme c'est la tradition en chaque 5 Juillet, jour de lafête de l'Indépendance et de la Jeunesse, le Président Bouteflika, en sesqualités de Chef suprême des forces armées et de ministre de la Défense, aprésidé hier au siège du MDN la cérémonie de promotion au grade de général dontont bénéficié 22 officiers supérieurs de l'ANP.

Sachant que pour la circonstance le Président allait faireun discours à la nation, nombreux ont été les acteurs politiques, gens de lapresse et citoyens lambda à dire qu'il pourrait se saisir de l'occasion pourmettre fin au suspense planant depuis trop longtemps sur la décision qui serala sienne relative à sa candidature ou pas pour un troisième mandat. Il n'en arien été, et les Algériens qui ont été à l'écoute du discours n'en savent pasplus qu'avant sur son intention. Sur ce thème et celui de la révision de laConstitution, Bouteflika n'a pas exprimé le moindre mot, fait la moindreallusion.

De son discours, l'on retiendra donc que le pays va, commeannoncé, subir un nouveau découpage administratif dont l'objectif est derapprocher encore plus l'administration et les services publics de lapopulation. Mais surtout que Bouteflika a pris l'exacte dimension de la gravitéde la situation dans laquelle se débat notre jeunesse. Une jeunesse dont iladmet qu'elle est marginalisée, empêchée de participer de façon responsable àla gestion du pays, et nullement encouragée à prendre son destin en main.

Il est évident que le pays ne peut faire face aux multiplesdéfis qui sont devant lui, si ses forces vives que sont les jeunes sont minéespar les désillusions et la désespérance.

Le Président a plaidé pour faire confiance en cettejeunesse et interpellé aussi bien l'Etat, ses institutions, que les acteurspolitiques professionnels et sociaux qui assument le fonctionnement de lanation, pour qu'ils la lui prodiguent en l'associant plus largement auxaffaires.

Ce pari sur la jeunesse, l'ANP, depuis que Bouteflika enest le chef suprême, est assurément en voie de le gagner, et ainsi celui de saprofessionnalisation et de la maîtrise des technologies modernes. Les rouagesdu commandement et de l'encadrement de notre armée subissent en effet depuisquelques années une dynamique de rajeunissement, dont les conséquencesheureuses sont l'allant, le dynamisme et la compétence qui les caractérisentdésormais. L'exemple que donne dans ce domaine l'institution militaire estédifiant, en ce qu'il prouve que le jeune Algérien est apte auxresponsabilités, patriote autant que ses anciens.

L'armée et ses chefs ont eu le bon sens de miser sur lajeunesse. Pourquoi les autres institutions de l'Etat n'en font pas autant ? Làest la question qui fait que la relève du flambeau tarde à se faire avec tousles problèmes que cela occasionne au pays, notamment sur sa cohésion nationaleet sociale.


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