Algérie

Jeudi, au siège du parti



Le FLN débattra de la crise financière internationale Le Front de libération nationale organisera, ce jeudi, une rencontre sur la crise financière mondiale et ses répercussions sur l’Algérie. Cette rencontre qui sera tenue au siège national du parti, à Hydra, sera animée par des spécialistes de la question. C’est du moins ce qu’a annoncé, hier, Saïd Bouhadja, le chargé de la communication au FLN, contacté par téléphone. Il faut rappeler, concernant l’actuelle crise financière internationale, que le ministre des Finances a été rassurant quant à ses répercussions sur notre pays. «L’Algérie n’est, selon lui, pas présente dans ce genre d’activités effectuées par les banques de financement domestique et de détail. Nous n’avons donc pas de risques sur ce type d’opérations». Sur cette question, il précisera en outre que «les prémices d’une récession de l’économie mondiale, conjuguées aux effets de cette crise financière, ont engendré, aujourd’hui, une baisse de l’activité économique dans un certain nombre de pays, une tension sur le marché financier extérieur, un renchérissement du coût des crédits, une réduction des liquidités et une instabilité sur le marché des changes». «Une série de mesures a été mise en œuvre par le gouvernement pour endiguer les effets de la crise sur notre pays». Le ministre dira par ailleurs que «l’action forte du gouvernement algérien est de réduire l’endettement externe et interne du pays. Cette mesure se traduit actuellement par un niveau d’endettement public externe de l’ordre de 600 millions de dollars et une dette interne d’environ 670 milliards de DA. Cette manière de faire a mis à l’abri l’Algérie de ces tensions consécutives à cette crise sur les marchés internationaux». L’autre mesure du gouvernement concerne le maintien de la non convertibilité totale du dinar. «Cette décision politique prise par le gouvernement nous évite d’avoir à vivre des éléments de gêne sur nos équilibres externes», explique-t-il dans ce cadre. «Le rejet de créer des fonds souverains a été aussi une mesure salvatrice», toujours selon le ministre. «Cette décision, dira-t-il, nous évite de nous lancer dans des risques qui, aujourd’hui, se traduisent par de fortes pertes sur un certain nombre de fonds engagés dans des actifs sur les marchés. Les réserves de changes sur des actifs de l’État nous assurent une garantie sur le capital investi et une rémunération moindre encore. Le risque peut cependant venir des prémices d’une forte baisse de l’activité économique dans le monde». Avant de noter que «cette baisse peut engendrer une chute des prix des hydrocarbures qui entraînerait, à son tour, une réduction des revenus du pays. Les cours des hydrocarbures ne devraient cependant pas connaître de chute significative». Samira Illoul


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