Jeu de mots

Fini le break d'un mois bien plus morose que notre football. Place donc au jeu de mots où les buts pleuvent contrairement à la stérilité de notre équipe nationale qui n'arrive plus à inscrire le moindre but.
Ce jeu de mots, parfois efficace comme un attaquant qui a le sens du but, demande bien plus d'efforts que ne fournissent nos footballeurs, en vérité, très peu rentables mais royalement rémunérés. Quoique le come-back soit un peu difficile, il est, en revanche, de notre devoir d'être à la page à travers ce jeu de mots comme celui dont l'auteur n'est autre que le président de l'UEFA, Michel Platini. Ce dernier dit en demi-mot ou en un tiers, ce qu'il a toujours évité de dire publiquement. Une implacable sentence que les responsables de notre football élude habilement pour ne pas se couvrir de ridicule. «La DTN (française, bien entendu), forme pour la France, pas pour la Pologne, la Croatie ou l'Algérie», a-t-il lâché pour nous rappeler à l'ordre. Quoique les lois de la FIFA soient claires sur la question, on reconnaît tout de même à Platini d'enfoncer le doigt dans la plaie de notre football. Ni plus ni moins, et sans aucune fioriture ni jeu de mots, l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France ne fait pas, contrairement à ce que pensent certains, allusion au système de quota mais à l'incapacité de ces pays, dont l'Algérie, à former des joueurs de haut niveau. Bien sûr que la Pologne et la Croatie sont de loin meilleures que notre pays en matière de formation, une tare que nous traînons depuis des lustres. En un ou peu de mots, et à défaut d'une politique de formation, l'Algérie, en panne de joueurs de haut niveau, subtilise l'essentiel de la composante de l'équipe nationale à la France. N'est-ce pas que Platini a mis le doigt là il faut ' Bien d'autres l'ont fait avant lui mais les responsables de notre football ne se donnent pas la peine de mettre en place une politique de formation. Pourquoi le feront-ils puisque la France le fait à leur place '