Algérie

«Je veux voir ces poèmes dans les programmes scolaires»



C'est avec des mots simples et des expressions de tous les jours que le poète a préféré aborder des problématiques les plus complexes : amour du pays, le respect de ses symboles, le devoir et le sens du sacrifice. De prime abord, les titres des strophes composés de huit vers relèvent des thématiques ayant trait à  la vie de tous les jours. Mais, en lisant ces vers on se rend compte du sens profond que véhicule cette poésie écrite dans la langue de tous les  Algériens. Ainsi, aux yeux de l'auteur, le patrimoine oral est l'une des armes les plus efficaces permettant la défense de son pays. L'ouvrage est constitué de trois parties : le nom et la nationalité, les retrouvailles et la paix, ainsi que le devoir et le sacrifice. Il se veut un témoin de la richesse de cette langue. Mais surtout des valeurs éducatives et culturelles qu'elle véhicule. Il a abordé également la valeur de l'emblème et de l'hymne national. L'œuvre intervient au moment où le patrimoine oral algérien subit des dilapidations de tous genres. Pourquoi le choix de l'arabe algérien ' «C'est pour mieux me faire comprendre. La langue algérienne est comprise par tout le monde. Ainsi, mes poèmes peuvent àªtre compris par un enfant de 10 ans», explique l'auteur d'une vingtaine de chansons de style chaâbi. Après avoir publié deux œuvres poétiques en français :  Moi et la poésie et La plume de mon inspiration, M. Didi revient à  la poésie éducative. «Mon souhait est de voir ces poèmes rentrer dans les programmes scolaires», ambitionne-t-il.
Car, la poésie ce n'est que «des messages. Notre rôle consiste à  éduquer à  travers ces messages. J'ai choisi ce genre parce que les gens aiment et écoutent la poésie», se persuade le poète. Tous les sujets traités interpellent les jeunes sur le rôle dans l'édification de l'Algérie, sa protection et son unification. «Quoi qu'ils disent, les jeunes Algériens aiment leur pays et ils sont prêts à  le défendre», conclut-il.Convaincu du fait que la poésie est une arme, le poète a fait de ses vers un remède pour les blessures de la jeunesse. C'est à  elle d'ailleurs que le fils de Belcourt dédie son ouvrage, son combat pour la sauvegarde du patrimoine séculaire. 


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