« Je suis satisfait »

« Nous somme globalement satisfaits. Nous avons fait une campagne électorale propre et respectueuse », a-t-il déclaré, hier, lors d'une conférence de presse au Centre international de presse. Le président du FM a indiqué que « nous avons devancé les partis qui ont de l'expérience sur le terrain et cela grâce à l'engagement de nos militants ». Et d'ajouter : « Le résultat est positif pour nous et cela va nous motiver à aller de l'avant ». Est-ce une surprise ' « Ce n'est pas une surprise. Nous avons développé un programme qui a apporté du nouveau pour la société algérienne », a-t-il répondu. Interrogé sur une éventuelle participation au prochain gouvernement, Belaïd estime qu'il est prématuré d'en parler. Le Front Al Moustakbal se rangera-t-il dans les rangs de l'opposition ' Belaïd indique qu'il ne fera d'opposition uniquement pour la figuration. « La majorité des oppositions dans notre pays sont entre personnes et non des oppositions d'idées », a-t-il souligné. Invité à donner son avis par rapport au taux d'abstention, Belaïd a estimé que « cela existe dans tous les pays du monde pour diverses raisons, entre autres, la perte de confiance entre le peuple et les gouvernants ». Le président du FM promet que cela sera son champ d'action : « Nous ?uvrons à rendre la confiance au peuple algérien », a-t-il précisé. Décortiquant le déroulement de la campagne électorale, Belaïd a affirmé qu'il n'a enregistré aucun incident majeur « qui nécessite d'être évoqué ». Sur la question de la violence durant la campagne électorale, il a appelé à « cesser les tentatives de destruction du pays » appelant toutes les parties à la retenue et à la vigilance. Pour lui, « la fraude électorale, l'empêchement des gens de s'exprimer, le parti pris des médias en faveur d'un seul candidat, tout ça sont des formes de violence ». Belaïd, âgé de 51 ans, est le plus jeune des candidats à briguer le poste de la magistrature suprême. Il a créé le Front Al Moustakbal en 2012 après avoir milité pendant de longues années au Front de libération nationale (FLN), sous la bannière duquel il a été élu député à deux reprises.