Algérie

«Je suis pour un match Algérie-France»



«Je suis pour un match retour face à l'équipe de France», a déclaré le selewctionneur national dans une interview accordée à «Goal.Com».«Ce sera un match d'amitié qui contribuera à renforcer nos relations amicales et cela ferait beaucoup de bien à notre équipe nationale et à l'équipe de France. Moi, je suis pour et j'espère vraiment que cela se concrétisera dans un avenir proche. Maintenant, il faut attendre les décisions des responsables, des deux fédérations concernées et on verra», a-t-il ajouté. Voilà que c'est dit. La balle est de la côte des deux instances lesquelles devraient jouer le jeu de cette proposition et programmer ce duel tant attendu de part et d'autre.
L'on se rappelle du souhait formulé par le président de la FFF, Noël Le Graët, qui était l'invité de l'émission «Team Duga» de la radio «RMC» en 2016 où il répondait à une question d'un auditeur et confirmait avoir eu des «rapports assez privilégiés avec l'ex-président de la FAF et les Algériens». Son souhait serait de jouer le plus rapidement ce match retour, et ce, avant la fin de son mandat.
«J'avais maintes fois proposé au président de travailler ensemble et trouver une date pour ce match, que ce soit avec moi ou un autre, l'essentielle étant de trouver le plus rapidement possible une date. Il y a exactement 17 ans, jour pour jour, dans le match face à la France, l'envahissement du terrain avait stoppé la rencontre. C'était le 6 octobre 2001, la France disputait le tout premier match amical de son histoire contre l'Algérie, au Stade de France. Les Bleus menaient 4-1, buts inscrits par Vincent Candela, Emmanuel Petit, Thierry Henry et Robert Pirès. Cette rencontre fut subitement interrompue à la 70e minute par l'arbitre, en raison de l'envahissement de la pelouse par des supporters.
Un gâchis, disait-on à moment là, et l'on refusait de classer ce match puisque les deux parties voulaient renouer avec la fête footballistique. Sauf que depuis, les deux équipes n'ont jamais eu l'occasion de s'affronter. Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, aimait qu'un match soit organisé entre les Bleus et les Fennecs à Alger, même si cela s'annonçait compliqué.» Les deux présidents de fédérations le désiraient, mais il fallait les accords des deux parties : «C'est invraisemblable qu'on ne puisse pas organiser des matchs contre l'Algérie de façon régulière, connaissant nos liens historiques.
C'est le seul pays au monde avec qui on ne peut pas faire cela. On joue contre le Maroc ou la Tunisie et ça fait longtemps qu'on rencontre l'Allemagne avec beaucoup de plaisir. Pour moi, dès qu'il y a une ouverture, on doit y aller !» affirme le président de la FFF. Un match Algérie-France, cela ne doit pas passer à côté de l'histoire du football au contraire, il s'agit, soufflaient quelques observateurs des côtés, d'un duel amical entre l'une des meilleures équipes d'Europe et l'une des meilleures équipes d'Afrique, qui aurait en tout cas fière allure.
Aujourd'hui, c'est déjà un passé qu'il va falloir vite oublier et revenir sur ce match. Côté supporters, cela ne devrait causer aucun problème au contraire. Tout ce qui ferait spectacle d'un haut niveau est le bienvenu. Dans cette interview fleuve, Madjer évoque le climat qui entoure le staff, il assure que l'entente va dans le sens de la complémentarité entre les deux.
Chacun doit apporter sa pierre pour réussir la construction d'une équipe qui reflètera ce qui est attendu de tous. «Je pense que nous sommes sur la bonne voie et actuellement nous sommes en train de travailler avec sérénité. La fédération nous fait confiance et il y a un bon groupe et un bon staff. Je pense que notre équipe nationale redémarrera sur des bases très solides et les résultats sont là pour en témoigner.»
Il est optimiste, il le manifeste et veut le démontrer «moi, j'ai un objectif. La qualification pour la CAN-2019. Et aller très loin dans cette phase finale, pourquoi pas. Nous allons donc continuer à travailler, nous organisons des stages une fois par mois avec les locaux.
En attendant de l'élargir avec ceux qui évoluent à l'étranger, le problème qui se pose est celui des dates FIFA». En mars, annoncera-t-il «nous avons eu deux matches amicaux et on va essayer de continuer sur notre lancée. Moi, je suis un gagneur. Parce qu'en remportant un match, ça vous ouvre l'appétit pour les suivants. Je pense que d'ici la phase finale de la CAN, on aura une équipe compétitive. On s'y rendra pour gagner et aller très loin.» L'optimisme de Madjer se répercute déjà sur le moral des supporters.


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