"Je suis le président légitime de la LFP"

L'ex-président de la LFP ne compte pas se laisser faireLe président de la LFP a fait remarquer qu'«il est inconcevable qu'à quelques jours de l'AGO de la FAF, une de ses ligues, qui dépend de sa composante, n'a pas encore tenu son assemblée générale ordinaire.»
Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj insiste sur le fait qu'il est toujours le président légitime de cette instance sportive, dans la mesure où il y a une mauvaise interprétation dans la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS). Mahfoud Kerbadj a expliqué, lors de l'émission sportive de la chaîne TV arabophone d'Echourouk qu'«en lisant le verdict du TAS, il m'a paru, sauf avis contraire de juristes, que le TAS fait la distinction entre le retrait de la gestion du championnat de football professionnel de la ligue, conformément à l'article 20 de la convention et l'existence même de la Ligue de football professionnel». Kerbadj insiste donc sur le fait qu'«il y a mauvaise interprétation du verdict du TAS et donc je laisserai le soin aux juristes et aux avocats de l'expliquer.»
De plus, le président de la LFP tient à faire remarquer que «certains médias ont rapporté que la Ligue n'existe plus et que le TAS a donné raison à la Fédération algérienne de football. Mais je dois bien expliquer le fait que les griefs retenus contre la ligue, en dehors des fameuses licences octroyées au club de l'Entente de Sétif, ces griefs ne concernent pas le retrait de la Ligue nationale de football qui ont donc été rejetés par le TAS. Ce qui veut dire que la Ligue de football professionnel existe toujours», insiste Kerbadj. D'autre part, le président de la LFP tient à faire remarquer qu'«il est inconcevable qu'à quelques jours de la tenue de l'assemblée générale ordinaire de la FAF, une de ses ligues, qui dépend de sa composante n'a pas encore tenu son Assemblée générale ordinaire.
Et comment dans ce cas faire un bilan sans la tenue de l'AGO de la LFP'», questionne Kerbadj. Le directoire actuel gère le championnat mais qui organiserait donc l'AG ordinaire de la LFP' Selon Kerbadj, seule la Ligue actuelle pourrait le faire. Pour conclure, le président de la ligue de football professionnel tient également à préciser que «dans ma conception des choses, la transition actuelle est illégale et on aurait pu éviter tous ces problèmes si on m'avait laissé faire l'AG ordinaire de la ligue. J'ai donc voulu avoir l'occasion d'organiser une AG ordinaire et présenter mon bilan et une fois le quitus reçu, on pourrait dans les deux heures qui suivent cette AGO, organiser une AG extraordinaire pour décider de la dissolution de la dite Ligue de football professionnel. La procédure est simple, comme l'explique Kerbadj: «Une fois la décision de la dissolution annoncée, on désignera un liquidateur de cette instance avec le bilan, qui transmettra le tout à la FAF. Et à partir de là, la FAF pourrait alors procéder à une assemblée constitutive d'une nouvelle ligue. Mais, fait remarquer Kerbadj, on a peur des AG à la FAF, car on veut éviter la possibilité qu'on maintienne la présente composante. Et moi, je le dis haut et fort, je suis prêt à signer un engagement pour ne point rester dans cette ligue», a conclu le président de la LFP. Affaire toujours donc à suivre.