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«Je suis en train d'écrire un scénario avec Serge Larivière» Faouzi Saïchi (Remimez). Comédien algérien



«Je suis en train d'écrire un scénario avec Serge Larivière»                                    Faouzi Saïchi (Remimez). Comédien algérien
-Quelle est votre appréciation, en tant qu'homme de cinéma, de l'organisation du Festival international du film amazigh d'Agadir '
C'est la deuxième fois que je participe à ce festival en qualité d'invité, avec le concours d'Ali Bouhouf, président de l'association Sud Nord évolution qui organise, chaque année, la Semaine du cinéma algérien à Lille, en France. Donc, c'est avec un immense plaisir que j'ai accepté de venir à Agadir, d'autant plus que cette année, il y a beaucoup de courts métrages. Il y a lieu de souligner que dans le court métrage, on trouve plus de liberté d'expression et des thèmes diversifiés. On constate qu'il y a aussi un manque au niveau technique (son et mixage) dans les produits projetés, mais il faut dire aussi que, dans l'ensemble, on trouve une qualité appréciable et des thématiques intéressantes. Je suis aussi content de rencontrer mon ami et réalisateur Belkacem Hadjadj avec qui j'ai tourné son premier long métrage, Le Bouchon.
-Avez-vous des projets de cinéma '
Je suis en train d'écrire un scénario avec le scénariste français Serge Larivière. Il s'agit d'une adaptation libre à l'algérienne de Donkishot. Ce produit est intitulé Donkichot de la Mitidja. D'ailleurs, j'ai déjà déposé l'idée aux droits d'auteur. C'est un travail de longue haleine qui a déjà été accepté par l'ENTV.
-Après le Finifa, peut-on connaître quelle sera votre prochaine sortie dans le cadre des manifestations cinématographiques '
Je suis invité d'honneur en décembre prochain à la Semaine du cinéma algérien à Lille, avec mes amis Amar Laskri, Ghaouti Bendedouche, Lyazid Khoudja, Boukhalfa Amazit, Amar Rabia et Hicham, un jeune qui perce dans le monde de la réalisation cinématographique.Il faut rappeler que l'année dernière, j'ai été honoré à Lille, après plus de 35 ans de carrière. J'aurais aimé que cela puisse se faire aussi dans mon pays auquel j'ai donné beaucoup depuis le début de ma carrière artistique.
-Un dernier mot...
Je tiens à remercier les organisateurs du Festival international du film amazigh, Rachid Bouksim, Rachid Moutchou et Fatma Zahra Harouri, entre autres, qui n'ont ménagé aucun effort pour que la manifestation puisse se dérouler dans de bonnes conditions. Je suis aussi vraiment fasciné par la propreté et l'hospitalité des habitants de la ville d'Agadir.


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