C'est une vocation qu'elle n'a jamais remise en question. Après sa réussite au baccalauréat, elle s'est inscrite à la faculté des sciences médicales.
Au bout de six années d'études, elle décroche son titre de docteur en 2008. Elle commence à exercer, dans un premier temps, comme généraliste dans un hôpital public. Elle est admise au concours d'accès en spécialisation, un an plus tard. Depuis 2009, elle est médecin résident au service pneumologie du CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou, où elle pratique son métier avec ferveur, passion et plaisir. Â
Elle se retrouve au cœur de l'action, tout en conciliant sa présence quotidienne auprès de ses patients.
«On dit souvent que les médecins sont des hommes et des femmes d'action, avance-t-elle. On est aussi et surtout des gens de décision. C'est le plus important. Si on concentre trop d'attention sur les gens dont les besoins sont moindres, on prive d'autres personnes de soins importants.» «J'en ressens, aujourd'hui, de la fierté malgré tout. J'exerce un métier difficile mais passionnant», affirme-t-elle.
Toutefois, elle déplore les conditions précaires dans lesquelles évoluent les médecins résidents. «Avec un maigre salaire, on ne peut rien faire. C'est une discrimination à notre égard. Notre situation demeure continuellement ambiguë et confuse. La réglementation nous défavorise», s'inquiète cette future spécialiste en pneumologie. Issue d'une famille modeste, elle confie travailler pour aider ses parents. Â
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Posté Le : 15/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hafid Azzouzi
Source : www.elwatan.com