Mohamed Kaci Said appelle a l'ouverture d'une enquête sur l'affaire des enfants handicapés des anciens joueurs de l'équipe nationale, pour que la vérité soit faite, pour confirmer ou infirmes les doutes qui le tourmentent de savoir si cela est lié à la prise de dopants interdits sans sa connaissance durant la période ou il défendait les couleurs nationales.
L'ancien défenseur du RC Kouba nous a présenté lorsque nous lui avons rendu visite à son domicile de Jolie vue, sa fille « madina » âgée de 26 ans et qui souffre d'un handicap mental qui a fait de sa vie, comme il l'a précisé, un enfer « j'ai reçu un choc lorsqu'elle est née et cela s'est clairement répercuté sur mon parcours sportif, j'ai refusé pendant quatre ans d'avoir d'autres enfants de peur que cela ne se reproduise, j'ai souffert et je souffre encore pour elle, j'ai pensé au début que c'était la volonté de dieu et que je devais l'accepter, certains ont penser que cela pouvait être lié à la consanguinité entre moi et mon épouse mais cela est faux, je suis d'origine kabyle et mon épouse est d'origine turque il n'y aucun lien de parenté entre nous, j'ai par la suite appris que je n'étais pas le seul et que de nombreux camarades étaient dans le même cas, j'ai été convaincu que ce qui est arrivé n'était pas un hasard et ce que le médecin français avait dit à Chaib- sur un lien entre les médicaments pris par le joueur et l'handicap de ses enfants- m'a fait douter » a dit l'ancien joueur international qui insiste sur le fait qu'il n'accuse personne et qu'il ne dit pas qu'il a été obligé de prendre des dopants mas qu'il veut que la vérité soit faite et qu'il connaisse la vérité « je ne dis pas que nous étions des souris de laboratoire des médecins russe qui nous dirigé avec Rogov notamment, et que nous prenions des dopants à notre insu ». Mais le doute persiste tant qu'une enquête n'a pas été ouverte pour que la vérité soit faite » souligne Kaci Said qui insiste sur le fait que les cas connus sont nombreux et que ceux ne le sont pas pourraient être plus nombreux, ce que je sais c'est que moi, Chaib, Larbes, Menad, Bensaoula et un ancien joueur de handball, Omar Azeb avons des enfants handicapés et qu'il est sur qu'il y d'autres noms que nous ignorons, comme c'était le cas de mon ancien co-équipiers en équipe nationale Abdelkader Tlemcani qui m'a récemment appelé et m'a assuré être dans la même situation », ajoute Kaci Said qui pense que cela ne peut en aucun cas porter atteinte à l'image et à la réputation de l'équipe nationales des années 80 ni à la crédibilité de ce qu'elle a réalisé mais la vérité doit être faite ». Le meneur de jeu de l'équipe nationale des années 80 Lakhdar Belloumi a assuré avoir été surpris par les déclarations de Kaci Said sur le dossier des médicaments inconnus que certains médecins donnaient à des joueurs, puisqu'il a indiqué que ce dossier n'avait jamais été évoqué « même si à l'époque ou j'étais en équipe nationale, nous nous rencontrions, nous discutions et nous débattions, et nous n'avons jamais abordé ce dossier, même si Kaci Said a le droit de fait part de son point de vue, mais j'ai personnellement après avoir fait face à l'équipe allemande lors de la coupe du monde 1982, subi des analyses anti-dopage, ainsi que Merzekane Chabane et le résultat avait été négatif et je pense qu'a cette époque, il n y avait pas de médicaments inconnus, qui étaient utilisés, les médecins algériens et étrangers nous donnaient tout simplement des médicaments pour atténuer les douleurs. Je ne pense qu'ils avaient un effet sur nous, mais je dis et je répète que les déclarations de Kaci Said m'ont surpris je me mets à sa place et je peux ressentir ce qu'il ressent, tant qu'il admet avoir été victime de sa naïveté ni plus ni moins ».
Posté Le : 31/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Khabar
Source : fr.elkhabar.com