«Je ne supporte pas qu'on me traite de militaire» Halilhodzic :

A propos de la réputation d'entraîneur dur et très sévère, au caractère militaire, que certains médias lui ont collé, le sélectionneur algérien Vahid Halilhodzic a été on ne peut plus clair : «Je déteste qu'on me traite de militaire.
Pourquoi ' Parce que je viens de l'Est de l'Europe ' Mais c'est nul de penser de la sorte. Je n'aime pas beaucoup tout ce qui est militaire. La guerre, je l'ai connue dans mon pays, en Bosnie-Herzégovine, et qu'on me traite de militaire, c'est' une provocation ! Seulement, en France, on préfère les entraîneurs dociles. Des moutons !», dira Halilhodzic au journaliste de la revue Jeune Afrique. Par ailleurs, Halilhodzic a renouvelé son intérêt pour les binationaux franco-algériens.
Dans cette même interview accordée à Jeune Afrique, il avoue qu'il possédait une liste de trois à quatre joueurs susceptibles de renforcer la sélection algérienne, mais lorsqu'il a été interrogé à propos des quotas, Vahid répond : «Ah, le débat sur les quotas en France ! Mais ce n'est pas une maladresse, c'est du racisme pur et dur. La binationalité, aujourd'hui, c'est presque une règle de société. Alors oui, si je peux convaincre certains joueurs qui possèdent la double nationalité franco-algérienne de jouer pour les Fennecs, je ne vais pas me priver. J'ai une liste de trois ou quatre joueurs.»