« Un changement politique est possible, car toute chose qui arrive au sommet doit redescendre un jour. Depuis 1962, c'est la dictature qui nous gouverne, il est temps que ça change », martèle Massiva Mazari, 26 ans, militante au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD).
Cette jeune étudiante en psychologie a rejoint le parti de Saïd Sadi depuis presque deux ans, car, selon elle, le parti lui « offre un programme de démocratie, de liberté et de parité » et d'ajouter : « Dans mon parti, je me sens égale à l'homme, pas une demi-citoyenne. » L'actualité politique a toujours été une priorité pour Massiva, mais c'est à l'université que sa passion pour le militantisme s'est accrue. « Je regrette qu'on ne puisse pas s'exprimer à l'université où devraient émerger les mouvements politiques », se désole la jeune Rcdiste. Contrairement à la coutume, chez les Mazari, c'est l'enfant qui influence les parents en matière de politique et les met dans le bain du RCD : « Je suis issue d'une famille de militants où le débat n'est pas censuré, chacun de nous a droit à la parole, mais personne n'a adhéré à un parti avant moi. Aujourd'hui, certains membres de ma famille ont fait de même », nous apprend-elle avec fierté. Son ambition et sa volonté ne se restreignent pas qu'à militer, Massiva espère atteindre un poste de responsabilité au sein du parti afin de « véhiculer les valeurs de son parti et continuer son engagement pour établir l'ordre social, une démocratie pour que le peuple puisse participer à la chose politique sans fraude ni corruption », soutient-elle.
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Posté Le : 29/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : LamiaTagzout
Source : www.elwatan.com