Algérie

"Je ne suis pas un électron libre"




«J'appartiens à un gouvernement homogène, engagé et discipliné»Le ministre est revenu sur les créances des imprimeries et leur recouvrement.Mission accomplie pour le ministre de la Communication, Hamid Grine. En présidant hier le Forum du journal arabophone régional El Djoumhouria, le ministre a résumé le fond de sa pensée en se réservant le droit de ne pas verser dans la polémique, notamment en ce qui concerne les réactions qu'a suscitées sa dernière sortie médiatique qu'il a observée en réponse à la lettre de l'ex-patron du département du renseignement et de sécurité, le général de corps d'armée Toufik, qu'il a qualifiée «de violence extrême».S'exprimant laconiquement sur cette question, Hamid Grine dira ouvertement que «mon principe directeur me dicte de ne jamais polémiquer». Cette réplique, est sans doute destinée au porte-parole du RCD et Abderrezak Makri secrétaire général du MSP mais sans pour autant le citer nommément.En dépit du verbe, tout au moins acerbe, qu'elle lui a tenu dans la presse nationale, Khalida Toumi a été épargnée par les stigmatisations du ministre qui, au passage, n'a pas omis d'afficher sa considération à son vis-à-vis. «Je respecte la dame, je n'ai aucun commentaire à faire», dira Hamid Grine. «J'appartiens à un gouvernement homogène, engagé et discipliné», a-t-il indiqué, soulignant que «chaque intervenant doit aviser et concerter son supérieur (...) Je ne suis pas un électron libre.»Cela étant dit, le ministre est passé à un autre sujet, celui en rapport avec la professionnalisation de la presse, à commencer par la valorisation du journaliste en lui assurant des cycles de formation et de perfectionnement et la levée de toutes les contraintes entravant l'exercice de sa profession.Pour le ministre, il est temps de passer à la vitesse de croisière dans le respect des garde-fous régissant la profession du journaliste, à commencer par la mise à plat de la diffamation et de l'injure. «Des avancées notables ont été concrétisées», dira le ministre expliquant que «la diffamation a régressé de plusieurs niveaux durant les derniers six mois».Le journaliste ou encore son directeur sont, pour le ministre, appelés à jouer un rôle de premier ordre dans la défense des valeurs et de l'Etat. «Le journaliste et son directeur doivent s'engager dans la recherche de la vérité, même si elle est amère», a affirmé Hamid Grine.Un tel projet tient à coeur le ministre qui étaye ses dires en affirmant que «le projet de la professionnalisation se situe au niveau de l'information sourcée, fiable et confirmée». «Bannissez les outrances verbales», a plaidé Hamid Grine. Dans un autre registre, le ministre est revenu sur les créances des imprimeries et leur recouvrement. «J'y veillerai en personne quant à leur recouvrement», a-t-il affirmé.Grine rend hommage à L'ExpressionLe ministre de la Communication a, cinq fois consécutives, rendu hommage à L'Expression, le qualifiant d'avoir ouvert ingénieusement le débat sur plusieurs questions d'actualité.La dernière en date, explique le ministre, remonte à l'édition d'hier, dans laquelle le journal L'Expression a livré ses colonnes au docteur en économie, Mahdjoub qui est revenu sur les circonstances qui ont présidé à l'étude et l'adoption de la loi de finances 2016. «De telles initiatives journalistiques, qui décortiquent toute la loi de finances, méritent d'être généralisées», a-t-il ajouté..




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