"Je ne me prononcerai sur ma candidature à la présidentielle que si le Président décide de ne pas y participer" (Belkhadem)

Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem a déclaré, mercredi à Tipasa, en réponse à une question sur son éventuelle candidature à la prochaine présidentielle qu'il ne se prononcerait qu'"une fois que le président de la République aura décidé de ne pas se porter candidat".
M. Belkhadem qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée au terme des travaux de l'université d'été du FLN, a indiqué au sujet de ses relations avec le président de la République, que sa position "est claire : le président est la seule personnalité autour de laquelle il y a eu consensus.
Il est le seul à avoir restauré la paix et redonné à l'Algérie la place qui lui revient dans le concert des nations. C'est pourquoi je lui apporterai mon soutien en tant que citoyen, que militant et que responsable".
Par ailleurs, le Secrétaire général du FLN a catégoriquement démenti "les rumeurs" selon lesquelles son parti "aurait proposé 22 ministres parmi ses cadres" soulignant que "la nomination du Gouvernement relève des prérogatives que confère la Constitution au président de la République et, de ce fait, le parti n'est pas habilité à intervenir, d'autant qu'il a une grande confiance en les choix du Président".
Concernant la révision constitutionnelle, M. Belkhadem a affirmé que son parti "mûrit toujours sa réflexion à ce sujet", ajoutant que "l'amendement de la Constitution confère au parlement de plus larges prérogatives permettant de former un Gouvernement représentant la majorité parlementaire et ce, dans le cadre d'un régime présidentiel".
Par ailleurs, le Secrétaire général du FLN a appelé ses "détracteurs" à "inscrire toutes leurs questions, dont le retrait de confiance, à l'ordre du jour de la prochaine session ordinaire du parti".
Cet appel lancé par M. Belkhadem intervient en réponse aux préoccupations des militants du parti et participants à l'université d'été concernant la diffusion dans un journal d'une liste nominale de membres du Comité central qui auraient demandé un retrait de confiance au Secrétaire général du parti.
M. Belkhadem a affirmé, à ce propos, que "la moitié des membres de cette liste participent aux travaux de l'université d'été", invitant ces derniers à participer aux travaux de la prochaine session ordinaire conformément aux statuts du parti pour soumettre leurs revendications.
"La tutelle sur les affaires du parti et les candidatures n'est plus de mise", a martelé M. Belkhadem, affirmant que "la gestion du parti passe par ses structures réglementaires".
Les participants aux travaux de l'université d'été ont adopté une série de recommandations dont le soutien à la mise en oeuvre du programme du président de la République et les préparatifs du prochain amendement de la Constitution.
Ils ont réaffirmé leur plein soutien au nouveau gouvernement.
Le communiqué final a appelé les militants à bien se préparer aux prochaines élections locales.