Je ne compte pas laisser le MCA à Marif, encore moins à Drif

Le président du conseil d'administration, Abdelkader Bouhraoua, est aussi au centre du problème du MCA.
On lui reproche de ne pas assumer pleinement son rôle au sein de la SSPA-Le Doyen. A chaque fois, il prend des décisions paradoxales. En effet, concernant l'affaire Loungar, il était favorable à son intronisation, mais une fois que les démarches ont pris une bonne avance, il s'est rétracté pour des raisons pas du tout justifiées. Il est accusé par certains supporters d'être derrière l'échec du projet d'Eddir Loungar, après avoir refusé de se déplacer chez le notaire pour parapher le certificat des dettes. Abdelkader Bouhraoua affirme qu'il ne compte en aucun cas laisser tomber le Mouloudia. Pour ce qui est du bilan financier de l'année 2011, il reconnaît qu'il n'est pas encore certifié par le commissaire aux comptes à cause de certains points, notamment ceux relatifs à l'IRG et à l'assurance sociale.
«J'ai refusé de signer le certificat des dettes car il n'était pas clair. Malgré tous ces malentendus, les portes sont toujours ouvertes à Eddir Loungar», a déclaré Bouhraoua. Une manière de dire que le feuilleton Eddir Loungar n'est pas encore arrivé à son épilogue. Par ailleurs, Abdelkader Bouhraoua a tenu à lancer un appel aux supporters du club. «Je demande aux supporters de ne pas se fier aux rumeurs. Qu'ils soient rassurés, on ne va pas laisser tomber le Mouloudia. Je ne compte laisser le Mouloudia ni à Marif ni à Drif, surtout que je ne m'entends pas avec ces deux hommes. Je me mets à la place des supporters qui aiment le Mouloudia, alors qu'ils fassent preuve de patience en attendant le dénouement.»