Algérie

«Je n'ai jamais pris de cours particuliers» Hana, 17,30/20 au baccalauréat :


Hana Berkoune, 20 ans, étudiante en 2e année de médecine à Alger. Promotion baccalauréat 2011 au lycée Colonel Amirouche de Réghaïa (Alger) avec une moyenne de 17,30/20. Particularité, Hana n'a jamais pris de cours particuliers.
«Réussir sans les cours particuliers m'a toujours semblé un défi majeur, et pourtant avec une bonne dose de travail et de volonté, on peut facilement le relever», confie-t-elle.Ses parents n'étaient pourtant pas contre et ont les moyens de lui payer des cours de soutien. Mais elle a résisté. Pourquoi ' Pour plusieurs raisons, dira-t-elle.
«D'abord, de crainte que mes résultats en dépendent à long terme, voire même à l'université. J'avais envie de m'habituer à l'auto-apprentissage et au travail personnel en vue de me préparer aux études supérieures et à la recherche. De plus, je risquais de me retrouver avec un emploi du temps surchargé et de souffrir de surmenage inutilement, d'autant que des livres parascolaires intéressants sont disponibles. Enfin, cela m'a toujours paru être une mode, sans plus, et les élèves qui la suivent prenaient le risque d'être arnaqués par certains enseignants», explique la jeune fille.
Le secret de sa réussite : l'organisation, le sérieux, une bonne volonté et de la persévérance. Pour elle, cela ne relève pas du miracle. « A partir du 2e trimestre, j'ai tracé un plan de travail que j'ai mis en application à partir des vacances de printemps : réviser les matières scientifiques le matin et les littéraires le soir.
J'ai également opté pour la méthode des résumés : restructuration du cours à ma manière, tout en insistant sur les points les plus importants. Je travaillais presque quotidiennement en résumant mes cours et en faisant le maximum d'exercices, que je ne réussissais pas toujours du premier coup.'
J'apprenais à corriger mes erreurs et j'ai beaucoup recouru aux livres parascolaires.» Une mention Très bien au bac n'est pas sans sacrifices. Pendant la période d'examens, «je me levais à 5h30 pour une révision finale et je sortais de chez moi à 7h30, j'avais presque plus d'une heure de révision», explique l'étudiante.
Il est à noter que Hana est issue d'un lycée qui est passé de l'avant-dernière place à l'est d'Alger à la deuxième place en matière de taux de réussite au bac en moins de huit ans. La raison ' Une «réforme» du lycée par le directeur, arrivé en 2004, qui a imposé un contrôle continue aux élèves mais aussi aux enseignants. Finalement, n'est-ce pas le sérieux, la rigueur et l'organisation qui garantissent le succès '
En vérité, Allah ne change pas l'état d'un peuple tant que celui-ci ne change pas ce qui est en lui-même. Bravo a toi Hana Berkoune .
Amin - Facteur - Paris, France

05/10/2013 - 135213

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