«Je n'ai jamais battu Novak dans les grands moments»

Jo Wilfried Tsonga affronte le Serbe Novak Djokovic, en huitième de finale de Roland-Garros. Bien en jambes depuis le début du tournoi et libéré mentalement, le Français aura pourtant fort à faire face au numéro deux mondial. Un adversaire souvent croisé depuis 2008, mais rarement battu dans les matchs décisifs.- Après une première semaine de compétition, quelle analyse faites-vous de votre jeu 'Je suis très heureux de la façon dont j'ai joué jusqu'à maintenant. Je me suis rendu la situation facile. Je suis ravi de me qualifier et d'avoir la possibilité de jouer contre Novak. Ce sera un sacré défi pour moi. Je ne serai pas favori face à lui.- Au moment d'affronter Djokovic, y a-t-il un point particulier auquel il faut faire attention 'Je dois être concentré du premier au dernier point. Ne rien lui donner, ne rien lui montrer. Il faut forcément faire un grand match pour le battre. C'est aujourd'hui un des meilleurs joueurs, si ce n'est le meilleur joueur du monde.- Considérez-vous qu'il est au même niveau que Nadal sur terre battue'Tout ça est abstrait. Il a gagné plein de grands tournois sur terre battue. Il a vaincu Nadal au moins autant de fois que Rafa l'a battu. Je ne sais pas à combien ils en sont, mais il me semble que c'est plus ou moins la même chose.- Vous avez une longue histoire commune qui a commencé à l'Open d'Australie en 2008. Est-ce pareil de jouer Djoko, Nadal ou Federer 'On a tous une histoire différente avec les uns et les autres. Novak, c'est particulier. Je l'ai battu plusieurs fois, mais pas dans les grands moments. Finalement, s'il y en a un qui a gâché un petit peu ma carrière, c'est bien lui. Si je pouvais faire tourner un petit peu la balance, ce serait chouette.- Avec le recul, quel souvenir gardez-vous de ce quart de finale perdu face à lui (2012) 'Ce n'est pas spécialement un bon souvenir. C'était un grand match. J'ai vécu de superbes émotions qui se sont quand même mal finies.Ce serait le top de pouvoir terminer le repas par un dessert, et non pas par une vieille confiture d'oranges amères.