Algérie

Je l'aime à mourir



En France, des relents tenaces d'une nostalgie coloniale jamais parvenue à résipiscence s'affichent sans vergogne et au mépris du verdict de l'histoire. La dernière sortie nous vient du sioniste Bernard Henry Levy qui a voulu semer le doute sur l'identité des Algériens en ajoutant deux identités qui sont pour nous méconnaissables. Nous n'avons connu le français qu'en 1830, c'est-à-dire que notre histoire avec la France très courte par rapport à notre héritage Berbère et Islamique. Parler d'une identité française de l'Algérie relève de l'absurde. Il faut dire que ceux qui veulent entretenir le feu d'une idéologie d'une époque à jamais révolue, le font par sentiment de haine envers cette nation qui a su préserver son identité devant les multiples tentatives de l'occupant de la faire disparaitre. Cette posture est parfaitement en cohérence avec un fort sentiment de xénophobie, un moyen de distiller en permanence le poison de l'intolérance. On ne fabule pas en proférant de tels propos, car comment peut-on expliquer raisonnablement que l'on tente de perturber avec ostentation un colloque sur l'histoire de l'Algérie, pour ne citer que cet exemple ' Par des déclarations scandaleuses. Il y a là, les preuves patentes d'une ranc'ur qui ne veut pas se dissiper tant qu'il est vrai qu'elle se nourrit aux sources de l'intolérance et contre le courant de l'histoire. Décidément, il leur est si difficile de tourner la page des animosités, de renoncer à leurs tourments, de vouloir tisonner des ranc'urs aussi vaines qu'inopérantes. Des comportements qui montrent bien que la pilule tarde à être digérée, que les vieux démons des adeptes de la colonisation immuable rongent encore l'esprit de vieux briscards non encore remis de leurs illusions perdues. Cette résurgence de haine et d'opprobre contre l'indépendance de notre pays, libre et souverain depuis 1962, se saisit de toutes les occasions pour redoubler de férocité.


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