«Je garde un bon souvenir de l'Algérie»

- Vous vous êtes produits en Algérie?Nous nous avons donné un concert en Algérie il y a quelques années. Nous en gardons un très bon souvenir. Oh Algeriaaaah ! On aimerait y revenir.- Kool And The Gang continue de tourner dans le monde, après une carrière qui dure depuis? 50 ans. Quel est votre moteur, d'où puisez-vous cette énergie 'Notre énergie ' C'est notre amour pour la musique. Le groupe Kool And The Gang a débuté en 1964. Alors que je n'avais que 14 ans. Les autres membres du groupe avaient entre 14 et 15 ans. Nous avions commencé en jouant dans des night-clubs, les fêtes de lycée? Qui pouvait imaginer qu'on puisse encore jouer et tourner encore après 50 ans. Et être encore dans la place ! D'être là encore ! (rire). C'est une bénédiction. Nous essayons toujours de revenir avec de bonnes idées.- Quelles étaient vos références et inspirations initiales 'Vous avions commencé par écouter et jouer de la musique jazz. Et puis, ce furent des chansons telles que Get Down On It, Celebration, Ladies nigh ou encore Cherish qui est toujours vivante.- Est-il facile ou difficile d'être «labélisé» et de porter le titre de «godfather» de la musique funk 'Notre label est une sorte de large spectre. A cause d'un son empreint de jazz, funk, dance, pop, rock? Une musique de ce soir, d'une urgence. Nous ne recherchons pas un son particulier. Mais à la base, nous avions commencé avec du jazz et du funk.- Que pensez-vous du revival du funk avec Pharrell Williams, Justin Timberlake, Bruno Mars, Daft Punk 'Je pense que c'est un retour, encore, aux sources. Bruno Mars et même Justin Timberlake sont devenus un peu funky. Il y a des gars comme Snoop Doggy Dog (Snoop Dog, rappeur et producteur américain) qui se sont imprégnés du funk. Quand on écoute la musique de ces rappeurs, on découvre que notre musique a été samplée maintes fois dans la culture hip-hop. Ils ont samplé des trucs que nous avions fait dans les seventies (années 1970). Alors, je pense que le funk est toujours vivant.