Algérie

"Je fais le travail de l'imam "


C'est parce que les imams et les mosquées n'arrivent plus, à ses yeux, à corriger les maux de la société, que Moulaï Omer, 25 ans, encore étudiant universitaire, s'engage dans le combat politique. « Seul moyen de faire passer le message de Dieu et de sensibiliser la population sur la nécessité de revenir à l'Islam », selon Okba, membre du bureau communal d'El Islah à Ghardaïa. « La société commence peu à peu à repousser notre religion, c'est la cause directe de la crise qui perdure à nos jours. C'est la cause de tous les maux que nous n'arrivons pas à éradiquer », explique t-il. Il certifie que son parti l'aide à passer son message de religion pour un changement. Affirmant qu'il n'est pas un islamiste, il dit vouloir juste voir « les Algériens se corriger quant à leur lien avec la religion ». Son objectif est clair : faire changer la société et la convaincre de revenir à l'Islam : « C'est un combat politique religieux que j'ai choisi. » Le jeune étudiant, qui avait déjà décroché un diplôme universitaire en informatique, s'est engagé dans le parti El Islah après la dernière élection présidentielle. Un parti qui appelait au « changement » lors de sa campagne. Lors de ce rendez-vous, Okba s'est contenté de donner un coup de main aux organisateurs de son parti pour soutenir celui qui allait devenir plus tard un malheureux candidat, Djahid Younsi. Préparant actuellement sa licence en droit, Okba croit au changement radical de la société. Viendra ensuite le temps de « s'attaquer » au système politique.
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