Algérie

"Je dois tout à Vahid Halihodzic"



Islam Slimani, le deuxième meilleur buteur de l'équipe nationale avec 32 réalisations s'est confié hier au quotidien sportif L'Equipe.L'attaquant de l'Olympique lyonnais est revenu à ses débuts avec l'équipe nationale lorsqu'il fut rappelé durant l'année 2012 par l'ex-sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. Dès lors, des critiques fusaient de partout sur l'attaquant du CR Belouizdad.
"C'est de la méchanceté gratuite.Vahid croyait en moi. Sans lui, je n'aurais jamais fait la même carrière. Le foot est devenu des stats. Le foot ce n'est pas que dribbler, c'est aussi, marquer, courir, faire des passes...", a indiqué Slimani au quotidien français.
Le champion d'Afrique a expliqué en outre que l'équipe nationale est un rêve de tout Algérien. "L'équipe nationale ' C'est le rêve de tout Algérien. Chez nous, le foot c'est un truc de fou. Quand nous avons été champions d'Afrique, en 2019, ou que nous sommes revenus du Brésil, en 2014 (8es de finale du Mondial), c'était incroyable. Quand tu vois le peuple comme ça, des vieilles personnes, des mamans qui courent devant le car juste pour te dire merci.
Mais merci de quoi ' Moi, j'avais envie de leur dire merci d'être là. Nous n'avons rien fait", a-t-il confié et d'ajouter : "En plus, en 2014, c'était en plein Ramadhan, il faisait 40°C. J'ai vu des gens courir de l'aéroport au centre, plus de 10 km ! Tu ne peux pas acheter cela avec tout l'argent du monde... Tu ne peux pas !
En tout cas, à chaque fois que je porte le maillot algérien, c'est comme si c'était la première fois, avec la même émotion". En outre, Slimani a révélé qu'il a toujours eu un mental d'acier et surtout beaucoup de patience, ce qu'il a aidé derrière à faire une grande carrière en Europe. "Ma carrière, ce n'est que de la patience et des efforts, si je perds ça, je vais devenir un joueur banal.
Plus tu me critiques, plus je deviens fort. Comme à Monaco, même la presse ne m'attendait pas. Lors de la présentation, il y avait Wissam, le président Petrov, Onyekuru et moi. Toutes les questions sont allées vers Wissam Benyeder et le président. À la sortie de la conférence, je suis sorti, j'ai appelé mon agent et je lui ai dit : tu vas voir l'année que je vais faire.
Au début, j'étais le buteur type. J'ai changé un peu ma façon de jouer en Turquie (2018-2019, à Fenerbahçe), où j'étais obligé de décrocher pour avoir des ballons. Et puis avec Wissam (Ben Yedder) à Monaco (2019-2020), ça marchait bien aussi, même si (Robert) Moreno (l'entraîneur, arrivé en décembre 2019) a choisi de ne jouer qu'avec un attaquant l'an passé, donc de me mettre sur le banc", a-t-il confié.
Islam Slimani a enchaîné : "Mourinho m'avait alors appelé à cette période pour Tottenham. C'est une forme de récompense. Tu te dis que certains voient tes efforts...", a-t-il conclu.

Sofiane Mehenni


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