Algérie

Je dois redorer le blason de la discipline



Convaincu du bien-fondé de sa politique pour la relance de la petite balle en Algérie, le premier responsable de la discipline tente de fédérer son entourage autour de ses projets ambitieux. «J’ai besoin de l’aide de tout le monde pour mener à bien ma mission. J’ai ma propre vision pour faire sortir le tennis algérien de cette situation qu’il ne mérite nullement. Je suis quelqu’un de très initié en la matière pour avoir pratiqué le tennis pendant de longues années. Je me donne à présent à fond pour créer le climat propice à son (tennis) développement durable. C’est pourquoi j’invite tout le monde à apporter sa pierre à l’édifice. Nous devons travailler tous pour le bien du tennis algérien», déclare Azzi à El Watan Week-end. Et d’avouer : «Je trouve des difficultés à matérialiser mes projets. Au moment où je vous parle, je viens d’accomplir une mission à Biskra. J’ai rencontré des responsables locaux afin de relancer le tennis dans cette région. Au début, j’étais déçu de voir le tennis-club complètement abandonné, mais les autorités m’ont assuré qu’elles m’aideront à le réhabiliter. J’ai bouclé cette mission avec beaucoup de satisfaction. Je dois me munir d’une volonté de fer pour poursuivre cette action sur le terrain. Il faut réanimer le tennis là où l’infrastructure existe à travers le territoire national.»
Investir sur les jeunes catégories
L’autre cheval de bataille du président de la FAT demeure incontestablement les jeunes catégories. Ce sont, selon lui, l’avenir de la discipline. «Sans oublier les adultes que nous devons accompagner constamment, je dirais que le plus important du travail doit se faire au niveau des jeunes catégories», affirme-t-il. Sa politique en la matière est axée sur «une prise en charge fédérale de 31 jeunes comprenant la mise à la disposition d’entraîneurs rémunérés par la FAT, du matériel et l’application d’un programme de compétitions à l’échelles locale et internationale. Parallèlement, la fédération accompagnera les jeunes jusqu’à leur intégration dans des écoles de sports. C’est le meilleur moyen pour assurer une formation continue de nos athlètes», explique-t-il. Azzi annonce par ailleurs que des gamins de 9 et 10 ans (garçons et filles) ont assisté au grand Chelem de Roland-Garros à Paris. Tout en disputant en parallèle des rencontres avec leurs homologues de France, Roumanie et Moldavie, ils ont eu le privilège d’assister aux matches des stars mondiales, à l’instar de Rafael Nadal, Roger Federer et Novak Djokovic.                                          


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)