« Je déplore le manque flagrant de librairies en Algérie » L'invité du journal - Abderrazak Ouyedder, directeur de l'édition Houma et professeur en psychopédagogie :

Quand, où et par qui a été fondée la maison Houma '
La maison d'édition Houma a été fondée en 1995 à Bouzaréah par Lamine Houma, propriétaire de cette maison d'édition.
Pourquoi le choix de ce nom '
Le choix du nom n'a pas été fortuit, vu que nous avons sciemment voulu rendre hommage au nom de la famille.
Quelle est la ligne éditoriale et quelle est son évolution '
Nous avons débuté en éditant le livre parascolaire parce qu'à l'époque il n'y avait pas de livre de qualité sur le marché. Notre démarche consiste à faire connaître notre maison d'édition au jeune public, et aussi l'habituer et l'encourager à lire nos ouvrages.
Quelles ont été les étapes marquantes de son histoire '
A vrai dire, il n'existe point d'étapes marquantes dans notre maison d'édition. Cependant, nous nous basons sur tout ce qui concerne la culture, le lecteur en général et l'éducation de nos enfants en particulier.
Combien de livres publiés et à combien d'exemplaires en moyenne, chaque année '
Nous avons une fourchette située entre 100 et 120 titres par an, toutes disciplines confondues.
Quelles sont les originalités, les spécificités de la maison '
Nous n'avons pas de spécificités, nous éditons tout ce qui est demandé sur le marché.
Quelle est la position de la maison concernant les livres numériques '
Il faut dire que c'est un domaine qui n'est pas encore d'actualité. Mais c'est une perspective intéressante.
Quelle est votre actualité ' Et quels sont les temps forts qui rythment l'année pour vous '
Notre maison d'édition est présente au quotidien et en permanence, à longueur d'année au niveau de tous les libraires d'Algérie. Nous possédons un réseau de distribution qui couvre le territoire national.
Quels sont les projets à venir '
Nous ambitionnons d'augmenter l'édition des titres, en fonction des 'uvres présentées et nous visons à encourager surtout les auteurs algériens à écrire.
Un dernier mot...
Je déplore le manque flagrant de librairies en Algérie. Hormis l'organisation des salons de livres, ces librairies finissent, la plupart d'entre elles, par changer d'activité. C'est navrant !