Algérie

« Je demissionerai en cas de défaite du FLN »



Le secrétaire général du FLN s'est, comme à l'accoutumée, montré confiant quant à la victoire de son parti aux élections législatives du 10 mai prochain. Toutefois, Abdelaziz Belkhadem a précisé que dans le cas contraire il rendrait le tablier. «En cas de défaite à ces élections je présenterai ma démission et celle des membres du bureau politique au comité central», a en effet indiqué, hier, Abdelaziz Belkhadem. Le secrétaire général du vieux parti, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée au siège national du parti, n'a pas précisé s'il convoquera à cette fin une session extraordinaire du comité central ou si cette session de la plus haute instance du parti entre deux congrès sera juste un conclave ordinaire. Au FLN, et comme il fallait s' y attendre, on se bouscule au portillon des candidatures pour le scrutin législatif. La course pour occuper des sièges à l'APN fait en effet rage comme l'indique le nombre des candidats. Belkhadem a, à cet effet, annoncé que pas moins de 3.409 candidats ont déposé leurs dossiers, dont 702 femmes, soit 20,50 % des candidatures. C'est le bureau politique du parti qui devrait établir les listes définitives de candidats et ce, a annoncé le conférencier, le 21 mars. Le président d'honneur du parti, en l'occurrence le président de la République a-t-il un mot à dire à propos de ces listes ' « Bouteflika ne visera pas les listes électorales du parti, car il est le président de tous les Algériens», a soutenu, sur un ton catégorique, Belkhadem ajoutant que «le président de la République doit avoir de la hauteur par rapport à tous les autres partis, parce que ce sont des électionslégislatives ». En somme, pour Belkhadem, cette mission échoit exclusivement au secrétaire général et au bureau politique qui doivent trancher sur cette multitude de candidatures dont certaines émanent d'actuels ou d'ex- ministres ainsi d'ailleurs que de députés. Sur le nombre de ministres ou députés candidats Belkhadem est resté motus et bouche cousue se contentant juste à dire que «la question n'a pas encore été tranchée puisque on a pas fini l'examen des dossiers». Il va sans dire que l'autre dossier sur lequel s'est focalisé l'intérêt des journalistes a été celui de la réconciliation au sein du FLN. « Oui, j'ai rencontré Salah Goudjil deux ou trois fois et j'aurai certainement à le rencontrer de nouveau et ce pour resserrer nos rangs et unifier notre voix», dira-t-il avant d'ajouter que «le FLN est un seul parti et c'est pourquoi il n'y aura ni listes communes, ni listes unifiées ». Le secrétaire général a aussi indiqué, s'agissant toujours de ce conflit avec le mouvement de redressement, qu'il s'est aussi entendu avec le coordinateur national du mouvement de redressement, Salah Goudjil, pour régler tous les problèmes en suspens lors d'une session du comité central qui sera convoquée au lendemain des législatives. Très optimiste quant aux chances de succès de son parti, Belkhadem, interpellé surtout sur la formation d'une coalition de trois parties islamistes et de la participation du FFS, a dit ne pas craindre les autres forces politiques. Il a, en outre, implicitement critiqué le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia qui a récemment laissé clairement entendre que les indemnités des députés seront revues à la baisse. « Cette question ne concerne ni le secrétaire général du FLN, ni le ministre de l'Intérieur, car il y a une Constitution et des lois de la République qui règlent ces questions et nous nous respectons les lois et la séparation des pouvoirs». Annonçant que la campagne électorale sera entamée le 18 avril, Belkhadem n'a pas manqué de dire, s'agissant de la question de l'inscription des élémenst de l'ANP dans les listes électorales, que «le FLN est avec la position exprimée par le ministère de l'Intérieur». Enfin interrogé sur les récents propos du président français, Nicolas Sarkozy, sur la repentance et les harkis, Belkhadem a affirmé que «on était en guerre et les traîtres sont considérés comme des ennemis et ceux qui étaient avec l'Algérie française sont partis avec la France ».
Le secrétaire général du FLN s'est, comme à l'accoutumée, montré confiant quant à la victoire de son parti aux élections législatives du 10 mai prochain. Toutefois, Abdelaziz Belkhadem a précisé que dans le cas contraire il rendrait le tablier. «En cas de défaite à ces élections je présenterai ma démission et celle des membres du bureau politique au comité central», a en effet indiqué, hier, Abdelaziz Belkhadem. Le secrétaire général du vieux parti, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée au siège national du parti, n'a pas précisé s'il convoquera à cette fin une session extraordinaire du comité central ou si cette session de la plus haute instance du parti entre deux congrès sera juste un conclave ordinaire. Au FLN, et comme il fallait s' y attendre, on se bouscule au portillon des candidatures pour le scrutin législatif. La course pour occuper des sièges à l'APN fait en effet rage comme l'indique le nombre des candidats. Belkhadem a, à cet effet, annoncé que pas moins de 3.409 candidats ont déposé leurs dossiers, dont 702 femmes, soit 20,50 % des candidatures. C'est le bureau politique du parti qui devrait établir les listes définitives de candidats et ce, a annoncé le conférencier, le 21 mars. Le président d'honneur du parti, en l'occurrence le président de la République a-t-il un mot à dire à propos de ces listes ' « Bouteflika ne visera pas les listes électorales du parti, car il est le président de tous les Algériens», a soutenu, sur un ton catégorique, Belkhadem ajoutant que «le président de la République doit avoir de la hauteur par rapport à tous les autres partis, parce que ce sont des élections
législatives ». En somme, pour Belkhadem, cette mission échoit exclusivement au secrétaire général et au bureau politique qui doivent trancher sur cette multitude de candidatures dont certaines émanent d'actuels ou d'ex- ministres ainsi d'ailleurs que de députés. Sur le nombre de ministres ou députés candidats Belkhadem est resté motus et bouche cousue se contentant juste à dire que «la question n'a pas encore été tranchée puisque on a pas fini l'examen des dossiers». Il va sans dire que l'autre dossier sur lequel s'est focalisé l'intérêt des journalistes a été celui de la réconciliation au sein du FLN. « Oui, j'ai rencontré Salah Goudjil deux ou trois fois et j'aurai certainement à le rencontrer de nouveau et ce pour resserrer nos rangs et unifier notre voix», dira-t-il avant d'ajouter que «le FLN est un seul parti et c'est pourquoi il n'y aura ni listes communes, ni listes unifiées ». Le secrétaire général a aussi indiqué, s'agissant toujours de ce conflit avec le mouvement de redressement, qu'il s'est aussi entendu avec le coordinateur national du mouvement de redressement, Salah Goudjil, pour régler tous les problèmes en suspens lors d'une session du comité central qui sera convoquée au lendemain des législatives. Très optimiste quant aux chances de succès de son parti, Belkhadem, interpellé surtout sur la formation d'une coalition de trois parties islamistes et de la participation du FFS, a dit ne pas craindre les autres forces politiques. Il a, en outre, implicitement critiqué le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia qui a récemment laissé clairement entendre que les indemnités des députés seront revues à la baisse. « Cette question ne concerne ni le secrétaire général du FLN, ni le ministre de l'Intérieur, car il y a une Constitution et des lois de la République qui règlent ces questions et nous nous respectons les lois et la séparation des pouvoirs». Annonçant que la campagne électorale sera entamée le 18 avril, Belkhadem n'a pas manqué de dire, s'agissant de la question de l'inscription des élémenst de l'ANP dans les listes électorales, que «le FLN est avec la position exprimée par le ministère de l'Intérieur». Enfin interrogé sur les récents propos du président français, Nicolas Sarkozy, sur la repentance et les harkis, Belkhadem a affirmé que «on était en guerre et les traîtres sont considérés comme des ennemis et ceux qui étaient avec l'Algérie française sont partis avec la France ».


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