Algérie

Jazaïri explique «l'engagement» de l'Algérie



L'Algérie est résolument engagée dans la promotion et la protection de tous les droits de l'Homme, a affirmé à Genève M. Idriss Jazaïri, représentant permanent de l'Algérie auprès de l'office des Nations unies et des organisations internationales en Suisse.«L'Algérie est résolument engagée dans la promotion et la protection de tous les droits de l'Homme et son engagement s'est traduit, pour ce qui est des droits de la femme, notamment, par son adhésion à l'essentiel des instruments internationaux pertinents", a indiqué M. Jazaïri dans une déclaration introductive lors de la présentation des 3e et 4e rapports périodiques de l'Algérie sur la mise en oeuvre de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Ces deux rapports ont été présentés devant la 51e session du comité CEDAW (comité des Nations unies contre la discrimination à l'égard des femmes) qui se tient du 13 février au 2 mars 2012 à Genève.
Après l'entrée en vigueur, le 19 juin 1996, de cette convention à son égard, l'Algérie a présenté son rapport initial en janvier-février 1999 et un 2e rapport périodique en janvier 2005.
Revenant sur les principales évolutions enregistrées par la femme algérienne depuis la présentation du 2ème rapport, M. Jazaïri a mis en avant les "avancées notables" que l'Algérie a connues dans ce domaine "prioritaire" du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Pas sans la femme !
Il a souligné, dans ce sens, que l'Algérie "est consciente qu'aucune politique de développement humain durable ne peut produire les résultats escomptés qu'en assurant une pleine jouissance par la femme de tous ses droits humains et en favorisant son implication dans le processus de développement et de prise de décision". "C'est pourquoi, en application du programme du président de la République, les pouvoirs publics continuent à créer les conditions de nature à favoriser la réalisation d'un tel objectif", a-t-il soutenu, citant les "mesures importantes"
adoptées en vue d'"accélérer l'amélioration des conditions de vie des femmes et assurer la promotion de l'équité et de l'égalité des sexes".
Mettant en avant les différents plans sectoriels mis en place dans le cadre de la stratégie nationale d'intégration et de promotion de la femme, M.Jazairi a indiqué que les pouvoirs publics "mettent tout en oeuvre afin d'élargir l'accès de la femme au processus de prise de décision".
Dans la même optique, le gouvernement algérien encourage la nomination des femmes aux fonctions supérieures de l'Etat, pourvues par décret présidentiel, a-t-il relevé, assurant que les femmes "sont de plus en plus présentes dans ces fonctions".
Au plan politique, les femmes élues à l'Assemblée populaire nationale (APN) ont 31 sièges, soit 7,96% pour le mandat 2007-2012, elles représentent 6,9% pour le mandat précédent (2002-1997) et 4,20% durant le mandat 1997-2002, a-t-il rappelé, précisant qu'au Conseil de la nation, 7 sièges sur 136 sont occupés actuellement par des femmes, soit 5,15%.
Parmi les actions destinées à promouvoir la place de la femme dans la société, figurent l'intégration de l'approche genre dans les programmes nationaux et l'amélioration des indicateurs de développement en relation avec le développement humain.
«L'Etat accorde, à ce titre, une importance capitale à la réalisation du droit à l'éducation qui est garanti à tous les enfants algériens par la Constitution et la loi d'orientation sur l'éducation nationale", a encore souligné M. Jazaïri. Au plan international, l'Algérie est partie à plusieurs instruments juridiques qui traitent directement ou indirectement des droits de la femme. Cet engagement s'est renforcé par la ratification de deux instruments fondamentaux des droits de l'Homme, à savoir la convention des Nations unies sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles, le 29 décembre 2004, et la convention internationale sur les droits des personnes handicapées, le 12 mai 2009. En matière de lutte contre la violence faite aux femmes, l'ambassadeur algérien a fait remarquer que l'Etat "met tout en oeuvre" pour combattre ce fléau sous toutes ses formes.
Il a fait état, à cet égard, de plusieurs mesures prises dans le domaine de la prise en charge des femmes victimes de toutes sortes de violences, citant particulièrement l'ouverture de centres spécialisés, la mise en service d'un numéro vert, la mise en place de cellules d'écoute multidisciplinaires de prise en charge psychologique, juridique, sociale et d'orientation, aux niveaux national et local.
La situation de la femme "s'améliore constamment en Algérie", a noté M. Jazaïri pour qui cette situation "se renforcera davantage avec la réalisation du vaste programme de réformes en cours de mise en oeuvre et tendant à consolider la démocratie et à accroître le taux de croissance économique".
L'Algérie est résolument engagée dans la promotion et la protection de tous les droits de l'Homme, a affirmé à Genève M. Idriss Jazaïri, représentant permanent de l'Algérie auprès de l'office des Nations unies et des organisations internationales en Suisse.
«L'Algérie est résolument engagée dans la promotion et la protection de tous les droits de l'Homme et son engagement s'est traduit, pour ce qui est des droits de la femme, notamment, par son adhésion à l'essentiel des instruments internationaux pertinents", a indiqué M. Jazaïri dans une déclaration introductive lors de la présentation des 3e et 4e rapports périodiques de l'Algérie sur la mise en oeuvre de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Ces deux rapports ont été présentés devant la 51e session du comité CEDAW (comité des Nations unies contre la discrimination à l'égard des femmes) qui se tient du 13 février au 2 mars 2012 à Genève.
Après l'entrée en vigueur, le 19 juin 1996, de cette convention à son égard, l'Algérie a présenté son rapport initial en janvier-février 1999 et un 2e rapport périodique en janvier 2005.
Revenant sur les principales évolutions enregistrées par la femme algérienne depuis la présentation du 2ème rapport, M. Jazaïri a mis en avant les "avancées notables" que l'Algérie a connues dans ce domaine "prioritaire" du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Pas sans la femme !
Il a souligné, dans ce sens, que l'Algérie "est consciente qu'aucune politique de développement humain durable ne peut produire les résultats escomptés qu'en assurant une pleine jouissance par la femme de tous ses droits humains et en favorisant son implication dans le processus de développement et de prise de décision". "C'est pourquoi, en application du programme du président de la République, les pouvoirs publics continuent à créer les conditions de nature à favoriser la réalisation d'un tel objectif", a-t-il soutenu, citant les "mesures importantes"
adoptées en vue d'"accélérer l'amélioration des conditions de vie des femmes et assurer la promotion de l'équité et de l'égalité des sexes".
Mettant en avant les différents plans sectoriels mis en place dans le cadre de la stratégie nationale d'intégration et de promotion de la femme, M.Jazairi a indiqué que les pouvoirs publics "mettent tout en oeuvre afin d'élargir l'accès de la femme au processus de prise de décision".
Dans la même optique, le gouvernement algérien encourage la nomination des femmes aux fonctions supérieures de l'Etat, pourvues par décret présidentiel, a-t-il relevé, assurant que les femmes "sont de plus en plus présentes dans ces fonctions".
Au plan politique, les femmes élues à l'Assemblée populaire nationale (APN) ont 31 sièges, soit 7,96% pour le mandat 2007-2012, elles représentent 6,9% pour le mandat précédent (2002-1997) et 4,20% durant le mandat 1997-2002, a-t-il rappelé, précisant qu'au Conseil de la nation, 7 sièges sur 136 sont occupés actuellement par des femmes, soit 5,15%.
Parmi les actions destinées à promouvoir la place de la femme dans la société, figurent l'intégration de l'approche genre dans les programmes nationaux et l'amélioration des indicateurs de développement en relation avec le développement humain.
«L'Etat accorde, à ce titre, une importance capitale à la réalisation du droit à l'éducation qui est garanti à tous les enfants algériens par la Constitution et la loi d'orientation sur l'éducation nationale", a encore souligné M. Jazaïri. Au plan international, l'Algérie est partie à plusieurs instruments juridiques qui traitent directement ou indirectement des droits de la femme. Cet engagement s'est renforcé par la ratification de deux instruments fondamentaux des droits de l'Homme, à savoir la convention des Nations unies sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles, le 29 décembre 2004, et la convention internationale sur les droits des personnes handicapées, le 12 mai 2009. En matière de lutte contre la violence faite aux femmes, l'ambassadeur algérien a fait remarquer que l'Etat "met tout en oeuvre" pour combattre ce fléau sous toutes ses formes.
Il a fait état, à cet égard, de plusieurs mesures prises dans le domaine de la prise en charge des femmes victimes de toutes sortes de violences, citant particulièrement l'ouverture de centres spécialisés, la mise en service d'un numéro vert, la mise en place de cellules d'écoute multidisciplinaires de prise en charge psychologique, juridique, sociale et d'orientation, aux niveaux national et local.
La situation de la femme "s'améliore constamment en Algérie", a noté M. Jazaïri pour qui cette situation "se renforcera davantage avec la réalisation du vaste programme de réformes en cours de mise en oeuvre et tendant à consolider la démocratie et à accroître le taux de croissance économique".


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