Des jardins publics que ne servent pratiquement à rien, sauf peut-être, à
y jeter des ordures, ou les transformer en lieux malfamés, rendez-vous de
toutes sortes, de dépravés. En voilà les premiers constats de ces espaces dits
«verts», occupant tout de même une bonne superficie de la cité, comparativement
à d'autres agglomérations de la wilaya. En plus de l'insalubrité, ces endroits
sont devenus tristement insécurisés, de jour comme de nuit. Les quelques coups
de balai sporadiques, à l'occasion d'un événement quelconque, ne nous feront
pas oublier ce sentiment de désespérance d'un milieu environnemental abandonné
à son lugubre sort.
Des dizaines d'hectares laissés
en jachère, sans se rendre compte de la gravité de la situation que ces espaces
pourraient engendrer en matière de retombées malsaines sur l'ensemble de la
santé publique.
Il ne suffit pas d'enseigner la
protection du milieu sur un tableau noir ou de célébrer la journée de l'arbre en
évoquant quelques voeux pieux. Parfois, ce sont des gestes faciles duquel
dépend l'avenir de toute une collectivité.
Pourquoi courir des risques
inutiles en se mettant dans la peau du prédateur rien que pour assombrir,
encore plus, une situation déjà peu reluisante ?
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Posté Le : 27/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A C
Source : www.lequotidien-oran.com