Algérie

Jardin public de Chlef: Un lieu d’évasion déserté par les familles



Jardin public de Chlef:  Un lieu d’évasion déserté par les familles




Le jardin public de Chlef représente un pan important de l’histoire de la ville, puisqu’il a été construit après la naissance d’Orléanville, en 1843.

En témoigne d’ailleurs la présence d’arbres centenaires qui en ont fait l’un des plus anciens espaces verts de la région et du pays.

A l’époque, et du moins jusqu’au violent de tremblement de terre de 1980, il constituait un véritable havre de paix et un lieu de détente par excellence. C’était un des repères des Asnamis qui venaient y passer des moments agréables. Même les élèves du célèbre lycée Essalem fréquentaient l’endroit pour réviser leurs cours en toute tranquillité.

Aujourd’hui, le site n’est plus ce qu’il était, même s’il a fait l’objet d’une série d’opérations de réhabilitation.

La dernière en date remonte à 2006 et à vu la municipalité de Chlef y consacrer une enveloppe de 550 millions de centimes pour la même intervention. Cela a permis, en fait, de redonner un nouveau visage à ce jardin public, à travers notamment des actions de réaménagement, de plantation d’arbres, d’entretien de ceux existant, ainsi que de création d’une aire de jeux pour enfants.

L’APC y a également installé un poste de surveillance pour sécuriser les lieux. Toutefois, le local, aménagé à l’intérieur du jardin public, est resté désespérément vide, un vide qu’exploitent, malheureusement, les délinquants qui ont transformé le site en une place des maux sociaux, faisant ainsi fuir les citoyens en quête de fraîcheur et d’évasion.

Cela a, bien entendu, poussé les élus locaux à ordonner l’ouverture du jardin public uniquement pendant la journée.

Cependant, ce dernier peut renouer avec sa vocation initiale et retrouver son activité habituelle, pour peu que les conditions évoquées (sécurité et entretien en permanence) soient réunies.


Ahmed Yechkour



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