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Le constructeur d'automobiles japonais Mitsubishi Motors (MMC) a avoué ce mardi matin avoir utilisé des tests inappropriés au cours des 25 dernières années, amplifiant un scandale de fraude sur les performances énergétiques d'une partie de ses véhicules révélé il y a une semaine.«Nous avons utilisé cette méthode pour le marché intérieur depuis 1991», a déclaré un vice-président du groupe, mais «nous ne connaissons pas encore le nombre de modèles» concernés. MMC avait avoué mercredi dernier avoir eu recours à une méthode non conforme à la législation japonaise «pour présenter des taux de consommation de carburant plus favorables que ce qu'ils n'étaient en réalité». Il avait alors indiqué que 625 000 mini-voitures, fabriquées depuis 2013 et uniquement vendues au Japon, étaient affectées, dont 468 000 produites pour son compatriote et partenaire Nissan. Selon un quotidien économique, ce ne sont pas quatre modèles d'automobiles comme affirmé jusqu'à présent, mais «plusieurs dizaines» qui seraient en cause. Le patron de Mitsubishi Motors s'est de nouveau longuement excusé. «Je suis profondément désolé mais je n'était pas du tout au courant», a-t-il déclaré visiblement bouleversé. Ce scandale survient alors que MMC venait de solder les dernières traces dans ses finances d'un scandale de camouflage de défauts dans les années 2000, dont il s'est relevé grâce à l'intervention des autres entreprises de la galaxie Mitsubishi.El Tarf : 26 blessés dans l'incendie d'un busl Pas moins de 26 personnes ont été blessées hier, lundi, dans l'incendie d'un bus dans la commune d'Oum Teboul. Le bus, immatriculé en Tunisie, avait pris feu dans la localité frontalière de Haddada.Russie : elle a tué et démembré son compagnon Une Russe a été condamnée à 11 ans de prison pour avoir tué son compagnon, un industriel français, dont elle avait ensuite démembré et brûlé le cadavre, a rapporté hier lundi le comité d'enquête local. «Dina Sissoïeva, âgée de 35 ans, a été condamnée à 11 ans de prison pour assassinat et escroquerie», a précisé le comité d'enquête local. Elle a été reconnue coupable d'avoir tué Christophe Sion, propriétaire d'une usine dans le nord de la France et âgé de 51 ans, avec qui elle avait eu une petite fille. Selon le comité d'enquête, Dina Sissoïeva «a frappé à la tête son compagnon dans leur appartement du centre-ville avec un objet contondant en fer, après l'avoir menotté». Elle a ensuite «transporté en voiture son corps dans une forêt de la région de Pskov au nord-ouest de la Russie où elle l'a démembré et brûlé le 28 août», a précisé le comité. Profitant du fait que l'industriel français a été porté disparu jusqu'en mars 2015, Sissoïeva a récupéré, à l'aide d'une procuration falsifiée, environ 4,5 millions de roubles (105 000 euros) appartenant à la victime. Si le comité d'enquête n'a pas donné de détails quant aux motifs du crime, la presse locale évoquait une dispute au cours de laquelle Christophe Sion a accusé sa compagne d'infidélité et menacé de la quitter.Grande-Bretagne?: grève dans les hôpitaux et pagaille aux urgencesl Le mouvement social des internes des hôpitaux anglais, engagés dans un bras de fer avec le gouvernement sur la réforme de leurs conditions de travail, se durcit ce mardi matin avec un débrayage de 48 heures qui affectera le fonctionnement des urgences. C'est la première fois dans l'histoire du système de santé britannique que les services d'urgence seront affectés par une grève, a souligné le ministre de la Santé, appelant une nouvelle fois les «junior doctors» (au nombre de 53 000, soit un tiers du corps médical) à annuler leur grève. «Si le gouvernement annule la mise en place de la réforme, nous annulerons la grève», a fait savoir hier lundi le représentant des internes. Selon lui, le ministre cherche «un moyen de salir les internes en médecine» en exagérant les conséquences potentielles de cette grève, cinquième débrayage depuis le début de l'année. Ce nouveau mouvement social vise à faire dérailler une réforme imposant aux «junior doctors» un nouveau contrat qui prévoit une augmentation du salaire de base de 13,5% mais aussi une réduction des heures majorées le week-end. Certains horaires auparavant considérés comme étant hors des horaires normaux, par exemple le samedi, ne le seront plus et donneront donc lieu à des rétributions plus faibles. Les internes dénoncent un risque de démotivation et de dégradation de leurs conditions de travail susceptible de nuire aux soins apportés aux patients.Bolivie : le président Evo Morales s'est soumis à un test de paternité l Le président bolivien Evo Morales s'est soumis hier lundi à un test ADN pour confirmer s'il est ou non le père du petit garçon de son ex-compagne Gabriela Zapata. «Le président Evo Morales, comme n'importe quel citoyen respectueux de la loi, s'est présenté et s'est soumis au test mis à disposition par la juge», a indiqué l'avocat du chef de l'Etat sur une chaîne de télévision. Evo Morales s'est présenté à l'Institut de recherches médico-légales (Idif) de La Paz pour passer un test sanguin. Mme Zapata, en détention provisoire depuis fin février dernier sous l'accusation d'enrichissement illicite, a été emmenée à l'institut, après le départ de son ex-mari, nourrissant un feuilleton qui tient le pays en haleine depuis des mois. Selon l'avocat, Mme Zapata a refusé de se soumettre au test et de présenter l'enfant pour un examen médical. Les tests auraient dû être réalisés simultanément par le père, la mère et l'enfant, ce qui ne s'est pas produit, a-t-il ajouté. La juge n'a pas précisé si elle ordonnerait une nouvelle audience pour que Mme Zapata et son enfant subissent les tests prévus. Gabriela Zapata avait affirmé il y a dix jours avoir présenté à la justice leur fils, dont l'existence est mise en doute par le chef de l'Etat. «Oui, je l'ai présenté devant l'autorité compétente, comme l'a demandé son père», avait-elle déclaré à l'occasion d'une comparution devant la justice pour demander sa remise en liberté.Brésil : «une équipe de football en morts»l L'inspection du travail locale a lancé hier lundi un cri d'alarme en annonçant que onze ouvriers étaient décédés dans les travaux autour des JO de Rio, plus que sur les chantiers du Mondial-2014 de football dans tout le Brésil. «C'est un nombre effrayant. Il y a eu 11 morts autour des travaux olympiques depuis 2013», entre les installations pour les Jeux et les structures urbaines appelées à rester par la suite, comme des routes ou des musées, a déclaré le responsable de l'Inspection du travail de l'Etat régional de Rio. Cette macabre comptabilité est consignée dans un rapport diffusé hier lundi par l'Inspection du travail, qui espère «attirer l'attention pour sensibiliser les autorités sur la sécurité au travail et éviter de nouveaux accidents», a-t-il expliqué. «C'est l'équivalent d'une équipe de football en morts. Tout vient du manque de planification, sans doute. Et de la course contre la montre au moment de finir», a dit le responsable de l'audit. Certains chantiers des JO-2016 (5-21 août) ont pris du retard, comme le vélodrome, et l'Inspection du travail exprime ses inquiétudes sur le fait qu'une accélération du rythme des travaux provoque de nouvelles victimes. Sur le seul chantier de la nouvelle ligne du métro, trois ouvriers ont perdu la vie : l'un a eu le crâne écrasé par un camion, un autre a chuté d'un escalier et un troisième a été fouetté par un tuyau contenant de l'air comprimé.Philippines?: Abu Sayyaf décapite un Canadienl Des islamistes philippins d'Abu Sayyaf ont décapité un Canadien, ravivant les craintes pour la vingtaine d'otages détenue dans l'archipel par le groupe, que les forces de sécurité ont promis ce mardi matin de traquer et de «neutraliser». La tête de la victime a été retrouvée hier lundi devant une mairie de Jolo, île montagneuse recouverte de jungle de l'extrême sud des Philippines. La victime était John Ridsdel, un retraité enlevé voici sept mois en compagnie d'un autre Canadien, d'un Norvégien et d'une Philippine. Les quatre otages avaient été enlevés le 21 septembre dernier à bord d'un yatch dans la marina d'un complexe hôtelier près de Davao, la grande ville de l'île méridionale de Mindanao. Le groupe Abu Sayyaf, estimé à quelques centaines de combattants, s'est fait depuis plus de 20 ans une spécialité lucrative des enlèvements contre rançon. Les trois autres détenus sont le Canadien Robert Hall, sa petite amie Marites Flor et le manager norvégien du complexe hôtelier. Six semaines après les enlèvements, les ravisseurs avaient publié une vidéo des otages, réclamant 21 millions de dollars pour la libération de chaque otage. Ils avaient été contraints de plaider pour leur vie devant la caméra. Dans la vidéo la plus récente, John Ridsdel expliquait qu'il serait tué le 25 avril si une rançon de 6,4 millions de dollars n'était pas versée.




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