Algérie

Jamais d'Union pour la Méditerranée



Jamais d'Union pour la Méditerranée
Le délégué général de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED), Jean-Louis Guigou, a affirmé qu'il ne saurait y avoir d'Union pour la Méditerranée sans le couple franco-algérien. Reprenant une récente déclaration du président Hollande sur l'importance des relations bilatérales, il a réitéré que le "couple franco-algérien est à la Méditerranée ce que le couple franco-allemand est à l'Europe".Le délégué général de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (IPEMED), Jean-Louis Guigou, a affirmé qu'il ne saurait y avoir d'Union pour la Méditerranée sans le couple franco-algérien. Reprenant une récente déclaration du président Hollande sur l'importance des relations bilatérales, il a réitéré que le "couple franco-algérien est à la Méditerranée ce que le couple franco-allemand est à l'Europe"."Si on ne déploie pas (davantage) notre relation de confiance avec les Algériens, il n'y aura jamais d'Union pour la Méditerranée", a-t-il dit, lors d'une conférence-débat "Algérie à l'horizon 2030 : enjeux et perspectives", organisée jeudi soir à Paris. Pour le responsable de l'IPEMED, la relation France-Algérie "n'est pas banale, mais énorme". Cette relation est "le pivot à partir duquel on va construire l'avenir", a-t-il dit, citant l'exemple de la France et de l'Allemagne qui, en dépit de 20 millions de morts de la guerre des deux côtés, ont fini par faire la paix et devenir les leaders de l'Europe actuelle."De plus en plus, on assiste au retour de la proximité. La mondialisation nous a conduits à la crise de 2008 et au populisme en France avec la désindustrialisation", a ajouté l'économiste, signalant la naissance de "grandes régions" dont l'Europe, le Mercosur, et surtout l'Asie. Aux yeux de M.Guigou, il faut désormais se "méfier" des accords de libres échanges avec l'Europe et sortir du commerce vers la co-production."On ne doit plus avoir des relations vendeur-acheteur, mais plutôt des relations entre partenaires". Revenant sur le cadre juridique des investissements étrangers en Algérie, l'avocat aux Barreaux de Paris et d'Alger, Me Chemseddine Hafiz, a, de son côté souligné la "générosité" du Code des investissements de 2001 qui, a-t-il rappelé, donnait la possibilité aux investisseurs étrangers de "faire ce qu'ils veulent" en Algérie."Il y a eu énormément d'abus, des escroqueries, des affaires soumises aux juridictions algériennes parce que de nombreuses entreprises sont venues en Algérie pour gagner de l'argent, essayer de dilapider de manière éhontée l'économie nationale", a-t-il encore rappelé, expliquant l'avènement en 2009 de la Loi de finances complémentaires, un outil modifiant systématiquement depuis les règles du jeu avec l'introduction de l'exigence du 51/49 rapporte l'APS.Tout en soulignant que l'Algérie est un "pays souverain qui a établi les règles du jeu" en la matière, comme d'ailleurs d'autres pays, du Moyen-Orient notamment, Me Hafiz a affirmé que l'Algérie "n'a pas innové" dans ce domaine et qu'invoquer cette règle du 51/49 "n'est parfois qu'un prétexte pour dire que le marché algérien n'est pas attractif". Intervenant au début de la conférence, le consul général d'Algérie à Paris, Rachid Ouali, s'est félicité de "l'excellence" des relations algéro-françaises notamment après la visite de France Hollande en Algérie.Une visite qui, a-t-il dit, a permis de "dépasser de nombreux contentieux et de signer des accords de coopération" entre les deux pays. Il a réaffirmé la volonté de l'Algérie, dont les indicateurs macro-économiques sont au vert, de passer d'une économie "peu diversifiée à une économie entrepreneuriale". Tout en plaidant pour la co-localisation des partenariats entre les deux pays, le diplomate algérien a indiqué que son pays ne doit plus être considéré comme un "débouché, un marché", mais comme un territoire où on devrait vendre et produire ensemble.La conférence-débat "Algérie à l'horizon 2030 : enjeux et perspectives" a été initiée par le l'Association Club Algérie XXI, en partenariat avec l'association Panthéon-Sorbonne Monde Arabe. Le Club Algérie XXI se veut être un espace de réflexion pour la communauté algérienne à l'étranger, en organisant notamment des conférences, débats et tout autre événement ayant trait aux perspectives de développement du pays face aux enjeux du 21ème siècle et ses nouveaux défis."Si on ne déploie pas (davantage) notre relation de confiance avec les Algériens, il n'y aura jamais d'Union pour la Méditerranée", a-t-il dit, lors d'une conférence-débat "Algérie à l'horizon 2030 : enjeux et perspectives", organisée jeudi soir à Paris. Pour le responsable de l'IPEMED, la relation France-Algérie "n'est pas banale, mais énorme". Cette relation est "le pivot à partir duquel on va construire l'avenir", a-t-il dit, citant l'exemple de la France et de l'Allemagne qui, en dépit de 20 millions de morts de la guerre des deux côtés, ont fini par faire la paix et devenir les leaders de l'Europe actuelle."De plus en plus, on assiste au retour de la proximité. La mondialisation nous a conduits à la crise de 2008 et au populisme en France avec la désindustrialisation", a ajouté l'économiste, signalant la naissance de "grandes régions" dont l'Europe, le Mercosur, et surtout l'Asie. Aux yeux de M.Guigou, il faut désormais se "méfier" des accords de libres échanges avec l'Europe et sortir du commerce vers la co-production."On ne doit plus avoir des relations vendeur-acheteur, mais plutôt des relations entre partenaires". Revenant sur le cadre juridique des investissements étrangers en Algérie, l'avocat aux Barreaux de Paris et d'Alger, Me Chemseddine Hafiz, a, de son côté souligné la "générosité" du Code des investissements de 2001 qui, a-t-il rappelé, donnait la possibilité aux investisseurs étrangers de "faire ce qu'ils veulent" en Algérie."Il y a eu énormément d'abus, des escroqueries, des affaires soumises aux juridictions algériennes parce que de nombreuses entreprises sont venues en Algérie pour gagner de l'argent, essayer de dilapider de manière éhontée l'économie nationale", a-t-il encore rappelé, expliquant l'avènement en 2009 de la Loi de finances complémentaires, un outil modifiant systématiquement depuis les règles du jeu avec l'introduction de l'exigence du 51/49 rapporte l'APS.Tout en soulignant que l'Algérie est un "pays souverain qui a établi les règles du jeu" en la matière, comme d'ailleurs d'autres pays, du Moyen-Orient notamment, Me Hafiz a affirmé que l'Algérie "n'a pas innové" dans ce domaine et qu'invoquer cette règle du 51/49 "n'est parfois qu'un prétexte pour dire que le marché algérien n'est pas attractif". Intervenant au début de la conférence, le consul général d'Algérie à Paris, Rachid Ouali, s'est félicité de "l'excellence" des relations algéro-françaises notamment après la visite de France Hollande en Algérie.Une visite qui, a-t-il dit, a permis de "dépasser de nombreux contentieux et de signer des accords de coopération" entre les deux pays. Il a réaffirmé la volonté de l'Algérie, dont les indicateurs macro-économiques sont au vert, de passer d'une économie "peu diversifiée à une économie entrepreneuriale". Tout en plaidant pour la co-localisation des partenariats entre les deux pays, le diplomate algérien a indiqué que son pays ne doit plus être considéré comme un "débouché, un marché", mais comme un territoire où on devrait vendre et produire ensemble.La conférence-débat "Algérie à l'horizon 2030 : enjeux et perspectives" a été initiée par le l'Association Club Algérie XXI, en partenariat avec l'association Panthéon-Sorbonne Monde Arabe. Le Club Algérie XXI se veut être un espace de réflexion pour la communauté algérienne à l'étranger, en organisant notamment des conférences, débats et tout autre événement ayant trait aux perspectives de développement du pays face aux enjeux du 21ème siècle et ses nouveaux défis.




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