Algérie

Ja können wir !



Ja können wir !
Encore une belle soirée de football à rebondissements que notre vaillante équipe nationale nous offre en ce Mondial déroutant. Des géants du monde sont passés à la trappe pendant que des petits poucets ont bousculé la hiérarchie et forcé l'admiration de la planète. On a donc toutes les raisons du monde de croire à l'exploit. D'envisager un autre Gijon à Porto Alegre. Et pourquoi pas ' Les coéquipiers de Brahimi sont capables de se faire respecter par les Allemands comme l'ont fait, il y a 32 ans, Assad, Belloumi et Madjer. A l'époque nul ne donnait cher de la peau de nos Verts qui n'avaient pour seul viatique que cette volonté farouche d'honorer le pays face à des Allemands arrogants.Mais sur le rectangle vert, les Briegel, Brietner, Forster et autres Magath et Rummenigge ont fini par mordre le gazon. Les Algériens, habillés par l'Enaditex, avaient signé une incroyable victoire contre la RFA, qui allait finir par jouer la finale face l'Italie. Les malabars allemands pensaient qu'ils n'allaient faire qu'une bouchée de ces frêles Algériens visiblement impressionnés. Mais sur le terrain, les gestes techniques d'Assad et Madjer, l'abattage de Mustapha Dahleb et Merzekane, le sens de l'organisation de Ali Fergani ont dérouté les plans de Jupp Derwall.Qui ne se souvient de cette image où l'on voit le sélectionneur allemand s'acharner à se mordre la main après le second but de Lakhdar Belloumi ! C'était le symbole d'un géant mondial réduit à néant par une bande de joueurs algériens qui avait oublié, l'espace d'un match de foot, à qui elle avait à faire. C'est cet état d'esprit-là que Halilhodzic doit inculquer à ses poulains avant d'affronter, aujourd'hui, le onze de Joaquim Low. On ne demande pas à Bougherra, Feghouli et leurs camarades de déplacer la montagne.L'équipe allemande est une grosse sélection. C'est une machine capable de broyer n'importe quel adversaire, fut-il le Brésil de Neymar. Mais cette machine pourrait aussi se gripper. Et nos petits Fennecs sont tout à fait en mesure de sortir un grand jeu et de faire douter la Nationalmannshaft. Ils en ont le c?ur et la technique. Ils doivent juste se dire que les Allemands ne sont pas indomptables et que si les protégés de Khalef l'ont fait en 1982, ça vaudrait la peine de tenter quelque chose.A l'impossible, les Verts ne sont pas tenus pour autant.Ce soir, c'est un match de prestige et de gala que M'bolhi et ses camarades ont gagné le droit de jouer. Il n'est pas donné à n'importe quelle sélection de croiser et de se faire éliminer par la Mannschaft. Oui, perdre contre l'Allemagne en Coupe du monde est presque un privilège. Imaginons donc un autre exploit des Verts? Cela ne relève pourtant pas du domaine de la métaphysique. Impossible n'est pas algérien. On l'a vérifié en 1982. Ja können wir ! (oui, nous pouvons).




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