J moins 3 Le fennec sort de son terrier

A one, two, three jours avant le premier match de l'Algérie en Coupe du monde contre les Diables rouges belges, la crainte et la ferveur s'installent, et même les émeutiers se sont calmés. Il ne s'agit que de football bien sûr mais cette coupe, qui rassemble théoriquement les meilleures équipes de la planète, est une représentation mondiale et ce n'est pas par hasard si ce sont les grandes nations qui gagnent. Seul pays arabe et unique nation berbère représentée au Mondial de cette année, l'Algérie hésitera encore entre victoire et défaite, matchs nuls ou nullissimes, simple participation symbolique ou exploit.De ce point de vue là, elle ne peut donc pas faire pire, encore moins finir comme il y a 4 ans en Coupe du monde sur l'idée du peu glorieux Saâdane, où l'essentiel était de ne pas encaisser trop de buts et d'éviter l'humiliation, ne pas penser à gagner mais plutôt prier pour ne pas perdre trop, attitude frileuse à l'échelle footballistique comme à une échelle plus large. En 2010, à la dernière et peu glorieuse Coupe du monde, l'Algérie de Saâdane a joué 3 matchs, en a perdu 2 et fait un triste match nul, sans générer en 4 heures et demie de sport la moindre occasion, encore moins un spectacle footballistique à l'algérienne.Cantonnée en défense comme s'il s'agissait de parer une attaque de l'OTAN, l'Algérie de 2010 n'avait pas marqué un seul but, endormie par le neuroleptique Saâdane. Pour 2014, avec un entraîneur qui a lui-même été attaquant, l'équipe passera-t-elle le cap de la simple figuration et ressemblera-t-elle à l'Algérie cette année ' Entre l'ambition d'être un grand pays ou simplement un importateur de spaghettis, entre l'attaque et la défense, entre l'efficacité et le manque d'objectifs. D'ailleurs il serait peut-être temps de changer de mascotte. Le fennec, même s'il est malin, est un animal très craintif et la peur n'amène rien de bon. Un référendum '