Après une léthargie qui aura duré quelques bonnes années, la Confédération africaine de football (CAF) a finalement décidé de relancer les opérations de formation des entraîneurs d'élite pour favoriser l'obtention des licences CAF/A et CAF/B. C'est là une très bonne nouvelle pour de nombreux techniciens algériens qui attendaient patiemment une telle aubaine pour améliorer leur statut de technicien et régulariser ainsi leur situation professionnelle après tant d'années d'attente et surtout de patience. Outre les techniciens algériens qui ont bien accueilli cette nouvelle donne, il faut dire que cette bonne nouvelle aura totalement réjoui aussi l'entraîneur tunisien de la JS Kabylie, Yamen Zelfani, qui, depuis son intronisation à la barre technique du club kabyle au mois de février passé, fut privé de banc de touche du fait qu'il ne possédait jusque-là que la licence CAF/B et était en instance de formation pour l'obtention de la licence CAF/A exigée pour entraîner une équipe de Ligue 1.La joie du technicien tunisien est justifiée par le fait qu'il aura le double choix d'effectuer sa formation soit en Tunisie soit en Algérie, tout en ayant la possibilité d'obtenir, entre-temps, une dérogation provisoire pour manager aisément son équipe actuelle tout en suivant assidûment les différents cycles de formation qui seront assurés, comme l'exige la réglementation de la CAF, par un expert étranger, et ce, durant plusieurs mois. Aux dernières nouvelles, le directeur technique national, Ameur Chafik, ne verrait pas d'objection pour que Yamen Zelfani suive une formation en Algérie, à la seule condition de se faire délivrer une autorisation en bonne et due forme par la fédération tunisienne, ce qui lui permettrait d'obtenir une dérogation exceptionnelle en vue de coacher désormais les matchs de la JSK, comme il a la possibilité de bénéficier de la même formation CAF chez lui en Tunisie.
"Effectivement, c'est une bonne nouvelle pour moi, car le fait que la CAF a décidé de programmer de nouveau des stages de formation pour l'accès aux deux licences CAF A et B me permettra de régulariser ma situation professionnelle qui n'a que trop duré, et cela m'autorisera à manager le plus normalement du monde mon équipe actuelle, ce qui m'a énormément handicapé d'ailleurs depuis mon arrivée à la JSK alors qu'au Sultanat d'Oman, où j'exerçais jusque-là, je n'étais pas confronté à ce genre de problème", nous a déclaré hier Yamen Zelfani, que nous avons pu joindre chez lui à Tunis où il coule des jours paisibles auprès de sa famille depuis samedi passé après avoir été soumis à une semaine de confinement dans un hôtel touristique de la ville sudiste de Tozeur dès son retour en terre tunisienne en provenance d'Algérie.
"En fait, cela m'arrangerait beaucoup de passer la formation CAF/A en Algérie pour ne pas trop perturber mon travail à la JSK, car une telle formation comprend plusieurs modules et peut s'étaler sur plusieurs mois, voire même une année", conclut le technicien de la JSK, qui a déjà engagé la procédure réglementaire pour bénéficier bientôt d'une telle formation qui constituerait un dénouement heureux pour une affaire qui a défrayé la chronique en Algérie au mois de mars dernier.
Mohamed Haouchine
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Posté Le : 16/07/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed HAOUCHINE
Source : www.liberte-algerie.com