Algérie

«J'écris car j'ai mal à mon pays»


Fils de chahid, orphelin à seulement 2 années de sa vie, il avait enduré misère et privation. C'est l'écrivain Mohamed Zeggane, natif du village Mechrek au sud-ouest de Tizi Ouzou, en 1955. Sa famille a été contrainte à l'exode durant la guerre de Libération vers Bouira où elle avait élu domicile jusqu'à nos jours.Je suis un enfant de la guerre. Mon enfance a été terrible. Je n'ai jamais cessé de dénoncer le Système de l'après- indépendance qui a méprisé les enfants et les familles des martyrs de la Révolution», dit-il sèchement. A l'âge de 21 ans, le jeune Mohamed intègre l'Institut de Technologie de l'Education pour devenir enseignant de la langue française.
De longues années plus tard, il occupe le poste d'inspecteur de l'enseignement, puis inspecteur général de l'éducation nationale et ce, jusqu'à sa retraite en 2015. Durant son parcours professionnel, Mohamed Zeggane avait toujours eu un penchant pour le monde des belles lettres.
L'écriture lui a permis d'exprimer toute sa colère, sa désillusion, son amertume et ses espoirs. Et c'est en 2015 qu'il voit son premier roman intitulé Le Quart de siècle, édité, et dans lequel il relate toutes les souffrances qu'il a vécues durant les premières vingt-cinq années de sa vie. «J'ai terminé la rédaction du roman en 2002.
Cependant, il m'a été difficile de trouver un éditeur. Plusieurs patrons de maisons d'édition algériennes ont refusé mon roman à cause de son contenu dénonçant un détournement de la trajectoire de la Révolution.
Finalement, c'est la maison d'éditions Dalimen qui l'édite en 2015 », fait-il savoir. Son roman à succès, le deuxième, intitulé, L'Altruiste, est un hommage à son beau-père, moudjahid qui a tout donné pour l'Algérie. Il fut chauffeur du docteur Mohamed Nedir, médecin de la Révolution.
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