«J'ai vécu une expérience exceptionnelle en Algérie»

L'ancien entraîneur de la JS Kabylie et de l'ES Sétif, le Suisse Alain Geiger, a qualifié «d'exceptionnelle», l'expérience vécue en Algérie au cours de laquelle, il a réussi notamment le doublé avec les Sétifiens et avait atteint les demi-finales de la Ligue des champions avec les Kabyles.
«Le Maghreb est différent, la passion est énorme, il y a une culture de football très développée, les stades sont pleins. En Algérie j'ai vécu une situation assez exceptionnelle», a déclaré Geiger au site officiel de la FIFA. «Je suis arrivé à la JS Kabylie, nous jouons la Ligue des champions de la CAF. Les groupes sont tirés et nous nous retrouvons dans le groupe d'Al-Ahly et d'Ismaïly SC, deux clubs égyptiens. Or, les incidents qui avaient suivi le barrage entre les deux équipes nationales venaient de se dérouler. Je peux vous dire que c'était tendu. Du coup, je vous garantis que la sécurité était maximale dans les stades au Caire et à Ismaily. Très impressionnant, nous avons réussi de très bons matchs, deux victoires face à Ismaily, un nul au Caire devant 110 000 spectateurs. Bref, des moments exceptionnels !», a-t-il précisé. Le deuxième joueur le plus capé de l'histoire du football suisse est revenu également dans cet entretien sur l'excellent parcours réalisé avec l'ES Sétif la saison dernière ponctué par un doublé. «J'ai travaillé en Afrique, au Maroc et en Algérie. J'ai eu du succès avec l'Entente de Sétif puisque j'ai réussi le doublé Coupe-Championnat. J'aime bien bouger, découvrir d'autres peuples et d'autres footballs, j'ai eu la possibilité de découvrir l'Arabie saoudite, ça m'intéressait. Mais une fois sur place, ils ont manqué de patience, le club (ndlr : Al Ittifaq Dammam) avait réussi une bonne saison précédente, nous avons marqué six points en six matchs, ils estimaient que c'était insuffisant. Mais cela reste une très bonne expérience», a expliqué l'ancien international suisse. Désormais à la recherche d'une nouvelle expérience, l'homme aux 122 sélections avec l'équipe suisse se verrait bien diriger une équipe nationale dans un avenir proche ce qui explique peut-être son refus cette semaine de prendre en main l'ASO Chlef (Ligue 1 algérie) qui est sans entraîneur après le départ de Rachid Belhout.