Invitée tout récemment par la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou à l'occasion de la commémoration du 2e anniversaire de la promulgation de tamazight en tant que langue officielle en Algérie, l'artiste peintre Nadia Haffaf a exposé de très beaux tableaux dans le hall de la nouvelle bibliothèque principale de lecture publique de Tizi Ouzou. Après avoir exposé quelques-unes de ses toiles dans plusieurs villes d'Algérie, mais aussi à l'étranger, Nadia Haffaf, qui vit à Alger depuis de longues années, semblait particulièrement ravie de venir se ressourcer à Tizi Ouzou, la ville de ses ancêtres, les Hamrène, originaires de la vieille ville des Genêts, histoire de renouer contact avec la grande famille et de respirer l'air pur et tonifiant du bled et de la vieille dechra, tout en étalant, au grand public, son immense talent d'artiste peintre qui a souvent versé dans le semi-abstrait, que ce soit sur toile ou sur verre. "Diplômée de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger de la promotion 1974, j'avoue que je prends toujours du plaisir à laisser libre cours à mon inspiration et à vivre pleinement ma vocation d'artiste peintre, comme je me réjouis aussi de répondre à toutes les invitations d'où qu'elles viennent, d'Algérie ou de l'étranger, pour exposer mes tableaux et aller à la rencontre du grand public, tout cela pour partager cette passion commune qu'est la peinture", avoue l'hôte de la ville des Genêts avec beaucoup d'amabilité et d'humilité. "Dès que j'ai été contactée par la direction de la culture de Tizi Ouzou pour prendre part à cette belle exposition, j'ai répondu favorablement, surtout que cela s'inscrivait dans le cadre de la valorisation de tamazight, ce qui m'a permis d'exposer quelques tableaux liés à des scènes familières de la nature, mais avec des motifs berbères, et j'avoue aussi que j'ai été ravie de découvrir ce magnifique chef-d'?uvre architectural qu'est la nouvelle bibliothèque principale de la ville de Tizi Ouzou, moi qui ne connaissais jusque-là que la maison de la culture Mouloud-Mammeri où j'ai déjà exposé plusieurs fois", dira encore Nadia Haffaf qui fut accostée par de nombreux visiteurs, visiblement attirés par son style de peinture quelque peu particulier. "J'ai toujours eu tendance à peindre sur toile et sur verre, soit deux techniques différentes, qui m'ont permis d'exprimer plein de belles choses et de remporter plusieurs prix en Algérie et à l'étranger, notamment à Toulon, en France, ce qui m'a toujours encouragé à aller de l'avant", conclut Nadia Haffaf qui n'est pas près, en tout cas, de tourner le dos à son compagnon de toujours, le bon vieux chevalet, et de promener fièrement tous ses beaux ouvrages au gré des expos en tout genre, surtout que les galeries des beaux arts se multiplient désormais à travers toute l'Algérie profonde.Mohamed HAOUCHINE
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Haouchine
Source : www.liberte-algerie.com