Algérie

« J'ai tenté à travers mon nouveau roman de rapporter la vie réelle en Iran selon la vision d'une femme moderne qui s'accroche à sa culture »



La romancière iranienne, Bahiyyih Nakhjavani , a déclaré, hier, au cours d'un entretien accordé à El Khabar, à l'occasion de sa première visite en Algérie, qu'elle a tenté à travers son nouveau roman, « la Femme qui lisait trop », de rapporter la vie réelle en Iran selon la vision d'une femme moderne, qui s'accroche à ses traditions et sa culture. La romancière iranienne a indiqué qu'elle ne croit pas au changement proposé par l'intelligentsia et les réformes imposées de l'étranger. Par contre, elle pense que le changement ne peut être réalisé que par la volonté des peuples.Etablie en France, la romancière iranienne, Bahiyyih Nakhjavani, invitée par la rubrique culturelle d'El Khabar, a précisé que son nouveau roman « la Femme qui lisait trop », dont la traduction en Français vient de paraître aux éditions Actes Sud, décortique la réalité de la vie en Iran selon sa propre vision. Ce roman, selon la même interlocutrice, donne plusieurs réponses à des questions posées actuellement au sein des sociétés orientales. Mme. Nakhjavani déplore le fait son roman traduit en persan (farisi) a été interdit dans son pays natal qu'elle n'a pas visité depuis 1951, pour des raisons qu'elle a décliné de les révéler.
Interrogée sur la touche du soufisme dans ses ?uvres littéraires, « toutes les religions monotones se partagent le soufisme. Des liens universels et le soufisme nous rassemblent tous. Plus on se dirige vers Dieu plus on a la chance de rencontrer l'autre. Certains iraniens se sont convertis vers le christianisme et le bouddhisme et d'autres religions juste pour exprimer leurs mécontentement du système de leur pays ».
Par ailleurs, la romancière iranienne a reconnu son ignorance de la littérature algérienne. Elle a confié qu'elle « n'a pas une idée claire de ce pays, sa littérature et son histoire ». « J'ai été très enthousiaste pour connaître ce pays. Je me suis renseignée sur quelques aspects historiques grâce à une visite à un musée à Alger », a-t-elle conclu.


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