Ali Malek, candidat à sa propre succession à la présidence de la Ligue nationale de football (LNF), était, hier, l'invité du Forum Maracana pour une conférence-débat, au cours de laquelle il a retracé son passage à la tête de la LNF durant le premier mandat et évoqué les raisons qui l'ont poussé à briguer un deuxième mandat.
Ali Malek reconnaît qu'il y a eu des hauts et des bas dans la gestion des compétitions, mais il estime avoir fait de son mieux pour l'intérêt du football national : « Je reconnais que durant mon mandat il y a eu des hauts et des bas, mais j'ai fait de mon mieux pour l'intérêt du football », dira le conférencier, avant d'affirmer que « la FAF ne m'a pas aidé dans ma tâche, mais elle ne m'a pas non plus perturbé. Je regrette seulement qu'il n'y ait pas eu d'harmonie dans le travail, comme cela a été le cas entre Raouraoua et Mecherara ». Pour le second mandat, Ali Malek souhaite bénéficier des erreurs du passé pour une gestion plus saine et pour une vision futuriste plus claire. Il souhaite pour cela « une implication plus active des présidents de clubs dans la gestion des compétitions et dans l'élaboration des textes ». Le volet arbitrage, tant décrié par la famille footballistique, a été également au centre de la conférence de presse de Ali Malek.Ce dernier reconnaît que « le département de la direction nationale d'arbitrage n'existe pas, alors que la circulaire de la FIFA est claire là-dessus : « Celui-ci doit être géré par une compétence reconnue en la matière », tout en affirmant qu'« il y a une démobilisation au niveau de la FAF ». Ali Malek a évoqué ensuite les raisons qui l'ont poussé à briguer un deuxième mandat, tout en estimant qu'il a de fortes chances d'être réélu : « Si j'ai décidé de me porter candidat pour un deuxième mandat, c'est parce que j'estime que j'ai le soutien du grand nombre des membres de l'assemblée. Dans le cas contraire, je resterai toujours militant pour le football. » Le conférencier n'a pas omis de soulever avec les journalistes présents les moments tumultueux en fin de son mandat. Il s'est défendu avec une grande assurance : « Je défie quiconque d'apporter une preuve contre ma gestion saine durant toute ma carrière. » Ali Malek a conclu : « La quote-part des droits de télévisions pour les clubs est insignifiante par rapport aux entrées de l'ENTV et de ART ».
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Posté Le : 09/11/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : K. T.
Source : www.elwatan.com